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LE PROBLEME DU NON-CONTACT : seconde partie.

La suite du long récit « le probleme du non contact : première partie » 

source : www.mondenouveau.com

 

LE PROBLEME DU NON-CONTACT


SECONDE PARTIE

 

Introduction

Dans la première partie de ce texte – voyez la page : « Le Problème du Non-Contact (1) », même rubrique -, j’ai détaillé l’analyse faite par Christel Seval à propos des raisons qui légitiment l’absence effective de contacts, à grande échelle, des civilisations extraterrestres avec notre humanité.

J’aborde, dans cette seconde partie, les explications données à ce problème par, notamment, des sources de type extraterrestre et de type paranormal.

 

LES SOURCES EXTRATERRESTRES

Il serait intéressant de savoir ce que les êtres extraterrestres eux-mêmes disent à propos du problème du « non-contact » ! J’évoque, ci-après, 2 sources de ce type.


1. Les Ummites :

J’ai évoqué, en fin de première partie, les Ummites, ceux-ci étant censés être originaires de la planète Ummo (localisée, bien sûr, dans un autre système solaire).

Christel Seval s’intéresse de près au dossier Ummo. Les Ummites seraient des êtres extraterrestres qui auraient envoyé des courriers à des correspondants terrestres… Le dossier est bien sûr très controversé, et il n’est pas question, ici, de le développer. Ce qui nous intéresse, c’est ce que disent ces Ummites à propos du non-contact. Les réponses données, qu’elles émanent ou non d’êtres extraterrestres, sont très pertinentes, comme nous allons le voir.

Les Ummites disent qu’ils ne prétendent pas interférer dans l’évolution sociale de notre planète pour 2 raisons fondamentales : il y a, d’abord, une « morale cosmique » qui interdit toute attitude paternaliste vis-à-vis des divers réseaux sociaux planétaires, et, d’autre part, la prise en compte des altérations graves qui seraient consécutives à une intervention publique. Leur loi morale leur empêche en effet d’interférer dans le processus évolutif de la culture d’une autre humanité galactique. Dans le cas contraire, ils pourraient provoquer de terribles distorsions dans le réseau social.

« Si nous désirons étudier une civilisation dans toute sa pureté, notre présence devrait éviter de provoquer des perturbations sociales, des dynamismes anormaux dans les moyens techniques de défense, détection et interception, ainsi que de sérieuses perturbations dans les moyens de communication relatifs au probable réseau d’informations. Un réseau social ainsi déformé ou perturbé par la présence d’êtres étrangers ne peut être étudié analytiquement dans toute sa pureté. Vous trouverez une comparaison avec un spécialiste des bactériologies qui désire par exemple étudier une nouvelle souche de (espiroquetas ?). Il ne devra pas perturber le bouillon de culture avec de nouveaux germes qui altèreraient le processus biologique des premiers. S’il le faisait, devant le champ de son microscope, les formes élémentaires de conduite de ces microorganismes seraient anormales.

C’est pour cette unique raison que notre présence parmi vous est officieuse : quelques personnes avec qui nous avons un contact, surtout de nationalité nord-américaine et australienne, nous demandent souvent et ingénument pourquoi nous ne nous faisons pas connaître officiellement.

Il est curieux de constater que parmi celles-ci, il y a des hommes terrestres qui, avec leur érudition et leur formation scientifique, devraient eux-mêmes comprendre les causes réelles qui nous obligent à nous inhiber. Nous croyons à ce moment-là que vous seriez plus conséquents. Nous comprenons que l’homme moyen de la Terre peu doté de facultés intellectuelles maintienne l’hypothèse stupide que : aussi bien nous que d’autres présumés visiteurs galactiques devrions nous présenter avec un UEUA OEMM (soucoupe volante) en plein milieu d’une grande place de New York, vêtus d’une combinaison argentée et avec un fusil de rayons meurtriers comme dans les nouvelles de science-fiction. C’est dire si vous nous jugez désireux d’une absurde popularité. Votre raisonnement embryonnaire et primitif paraît être celui-ci : ‘‘Si ces êtres proviennent d’un autre astre, pourquoi ne se font-ils pas connaître et pourquoi ne le démontrent-ils pas ?’’ (…).

Nous (et nous présumons qu’il en est de même pour d’autres visiteurs qui peuvent être parmi vous), nous n’avons absolument aucun intérêt que le réseau social terrestre soit absolument certain de notre présence.

Dès le début nos frères adoptèrent des précautions pour passer totalement inaperçus. Au fur et à mesure que nous étions en train de nous imprégner de votre culture et de connaître les lois de la psychologie sociale terrestre, nous nous rendions compte que la révélation de notre présence faite à quelques personnes ne serait pas dangereuse car les autres membres de la société réagiraient avec incrédulité, et c’est ce qui s’est effectivement produit. Croyez-vous que s’il en était autrement, nous aurions pris le risque de nous mettre en contact avec vous ? Et même trois personnes de profession publiciste, avec qui nous maintenons des conversations, ont publié nos récits (dans trois journaux ou revues de Pologne, Espagne et Canada), et logiquement leurs lecteurs ont adopté la naturelle posture sceptique que nous espérions. »

Les Ummites précisent que nous ne devons pas altérer notre processus évolutif naturel en y introduisant des idées, des concepts nouveaux d’origine « étrangère », que ce soit sur les plans religieux, politique, économique, scientifique ou technologique. Une révolution de nos structures doit se produire au sein de notre propre réseau social.

« Nous ne venons pas – tout au moins mes frères de UMMO – en prophètes descendus du ciel pour vous apporter une nouvelle doctrine, une nouvelle physique, une nouvelle religion, des conceptions mathématiques nouvelles, des panacées pour vos maux sociaux ou patho-physiologiques, en nous appuyant pour cela sur notre maturité culturelle plus avancée. Aussi, il ne viendrait pas à l’idée à un ingénieur spécialisé en constructions terrestres en visite dans une école de jeunes enfants, de dénaturer le cycle d’enseignement infantile en essayant d’expliquer aux UYIIE comment on construit un pont en encorbellement au moyen de voussoirs en béton armé. »

Une maturité culturelle avancée ne peut se greffer sur un socle culturel moins développé.

« Une culture évoluée comme celle contraire à celle de la Terre que nous avons sur OUMMO, n’est pas injectable ni copiable sans provoquer de graves troubles parmi vous. (…) »

Il leur est permis d’entrer en contact avec les habitants (OEMII) de la Terre sans perturber le réseau social de notre civilisation. Exercer une influence perturbatrice est considéré comme « antiéthique ». Ils évoquent, en cas de contact officiel, une terrible désorganisation de nos structures sociales, le choc aveugle des masses hystériques face au sensationnel…

« Examinez-vous ! Analysez-vous vous-mêmes et reconnaissez humblement que beaucoup d’entre vous ne désirent pas réellement augmenter leur culture avec celle que nous pouvons offrir, mais au contraire se procurer des émotions fortes, se sentir différents des autres après avoir eu l’occasion de se mettre en contact avec nous. »

Certes, en mettant le peuple de la Terre sous la direction des spécialistes ummites, l’évolution terrestre pourrait être accélérée, mais le processus serait lent, 250 à 300 ans étant nécessaires pour obtenir des résultats sensibles.

« Mais ceux-ci supposeraient de vous soumettre à une espèce de dictature paternaliste, régie par des technocrates venant d’une autre planète, qui vous traiteraient comme des enfants.

Mais vous avez trop d’orgueil vaniteux pour accepter en bloc cette longue période de rééducation. Et nous considérons comme immoral de vous obliger par la force à vous soumettre. »

Dans une lettre, les Ummites mettent en scène l’arrivée sur notre planète, à l’époque du Moyen Âge, de visiteurs de l’Espace. Ils rentrent en contact avec des moines et d’autres « sages » de l’époque.

« Tout de suite leur est révélé le grand secret : certaines affections (dont ils ne connaissent pas l’étiologie : arthrites névralgiques, ovarites, trouble du grand sympathique) peuvent se soigner par le moyen d’un traitement mystérieux appelé DIATHERMIE par ONDES ULTRA COURTES. Et ils tentent d’expliquer les bases physiques d’un si merveilleux système.

L’affirmation de l’existence des champs électromagnétiques est véritablement surprenante. Les savants médiévaux se regardent entre eux, moitié amusés et moitié méfiants. Quelles preuves apportent les blonds étrangers qui viennent peut-être des terres sauvages de Germanie ?

Leur sont présentées les bases mathématiques de la théorie du champ. »

Utilisant le langage de la Terre au vingtième siècle, ils parlent de l’opérateur Nabla, de divergence d’un vecteur, de gradients de potentiel, de flux magnétique, « tentant de rendre compréhensibles le théorème de Stokes et les hypothèses de Maxwell ». Il y a les étranges symboles que les visiteurs traduisent comme « Intégrale de », « Rotation de », « Différentiel de »… Impossible de digérer en quelques mois toute la base du calcul intégral et tensoriel. Avec quelle formation essayer de résoudre un système d’équations différentielles ?

« Tout cet ensemble compliqué de nombres et de signes cabalistiques peut n’être qu’une simple fiction aussi ingénieuse qu’irréelle, inventée pour surprendre la bonne foi des érudits du Moyen Âge.

Si les étrangers ne sont pas des imposteurs, ne serait-il pas possible de construire sous leur direction cette ingénieuse ‘‘machine’’ ?

Ils ont parlé d’un oscillateur générateur de hautes fréquences ; ils ont montré quelques bizarres ‘‘peintures’’ où l’on voit un panneau plein d’étranges ‘‘manettes’’ et des câbles qui s’entrelacent avec des disques mystérieux.

Rapidement on se met à l’œuvre : il faut fabriquer des dispositifs nommés VALVES PENTODES. Mais où trouver un métal rare nommé Wolfram ? Et cet autre appelé THORIUM qui permettra de construire leurs cathodes ? Et le NICKEL nécessaire pour les grilles ?

Où trouver le verrier avec une grande expérience artisanale qui puisse fabriquer une ampoule de verre et ensuite y créer un vide poussé ? Mais avant, qu’est-ce que le vide ? Et comment trouver dans toute l’Europe une industrie capable de fabriquer les milliers d’éléments qui interviennent dans cet engin : résistances, condensateurs, bobines, transformateurs… ? Et l’énergie pour la mettre en marche : ils disent que c’est l’électricité ? Ce fluide mystérieux qui fait sauter des étincelles d’un grand bâton de soufre frotté contre un drap ? Obtenir du 220 volts ? Que veulent-ils dirent avec ce mot énigmatique : VOLTS ?

Les docteurs continuent en échangeant des regards d’intelligence : quel genre de bouffons sont ceux-là qui prétendent savoir plus que la Médecine, l’Astrologie et l’Alchimie… ? Ils disent qu’ils sont descendus du ciel. Où sont les chariots de feu qui les ont transportés et les anges qui les ont guidés ?

Les astronautes présentent, angoissés, les feuilles chargées de signes cabalistiques, les renseignements concernant la vie de leur planète, où volent des appareils plus lourds que l’air, des machines qui se substituent à des milliers d’experts en calcul et où, sur des écrans, apparaissent les images mobiles des êtres humains.

Nous voulons des preuves ! Les docteurs crient : ‘‘hérétiques’’. ‘‘Si vous dites posséder ces prétendus appareils de DIATHERMIE, ici on a une enclume, un fourneau, une scie, une hachette. Construisez-les donc avec ces morceaux de madrier et de cuivre.

Paysans, artisans, soldats, la plèbe dans son ensemble, assistent à la polémique. Quelqu’un demande et on l’informe : ‘‘des étrangers ensorcelés et fous qui assurent être descendus, en se décrochant de ces luminaires pendus au plafond céleste !!! Brûlons-les et divertissons-nous !!!’’

Maintenant surgissent des allègres bouffons et jongleurs qui assurent avec une grimace doctorale venir du Soleil et de la Lune. Plus personne ne fait attention aux Pélerins de l’espace.

Il est indubitablement facile de comprendre la morale de cette fiction. Cependant, ces personnes qui acceptent intelligemment notre présence et peut-être celle d’autres habitants galactiques peuvent se sentir tentés de critiquer ouvertement les docteurs médiévaux de notre histoire. Il peut surgir un vague ressentiment, qui ne soit pas exempt de sarcasme. Une réaction méprisante contre les moines, les ‘‘savants’’, la plèbe, qui n’ont pas su voir dans ces hommes les hérauts du futur, les porte-voix d’une philosophie et d’une science plus avancées.

Cet ultime jugement, cependant, manque de toute objectivité scientifique. En effet, c’est en accord avec les lois les plus élémentaires de la psychologie sociale que les voyageurs fabuleux de notre histoire se sont opposés au scepticisme collectif. ET NOUS AFFIRMONS :

UNE TELLE REACTION CONTRAIRE EST NON SEULEMENT TOTALEMENT EXPLICABLE MAIS AUSSI JUSTIFIABLE ET NECESSAIRE DANS l’ETAPE QUE TRAVERSAIT L’HUMANITE TERRESTRE A CE MOMENT-LA.

Ce qui est absurde, ce qui est risqué, ce qui aurait pu amener de graves troubles dans le processus évolutif de la civilisation, c’est d’assimiler trop vite des techniques, des principes et des bases scientifiques qui ne soient pas en adéquation avec la culture naissante de l’époque.

Nous parlons en termes statistiques, en sorte qu’une affirmation faisant référence à tout un ensemble d’OEMMII (GROUPE SOCIAL) peut ne pas être valable pour une seule personne ou un petit groupe. C’est-à-dire : si dans notre fable antérieure, quelques personnes d’une intelligence avancée avaient accepté discrètement la version des astronautes, on ne pourrait pas non plus les accuser de transformer les lois psychologiques qui régulent l’évolution humaine. Mais si ces mêmes personnes tentent de forcer leur milieu social, en agissant au nom de la vérité scientifique pour que soit accepté à contretemps un patrimoine culturel aussi avancé, elles commettraient la même erreur que si, au nom de la science, vous déposiez vous-même dans la main d’un enfant un récipient de nitroglycérine.

Vous n’avez donc pas raison quand vous accusez les générations respectives de GALILEE, DARWIN ou THEILLARD DE CHARDIN, entre autres, ou dans notre cas celles de DEEO 8, fils de DEEO 9 et IE 456, fille de NA 312, de n’avoir pas compris leurs idées en avance, les répudiant et leur jetant l’anathème. Le groupe social en agissant ainsi se défendait inconsciemment d’un risque, traumatisant pour son évolution, que suppose d’assimiler des techniques ou des idées qui devaient être placées en un point plus avancé sur la flèche du TEMPS. »

« Notre objectivité scientifique et la pureté de nos intentions nous empêchent de nous offenser du scepticisme justifié que les masses et les scientifiques eux-mêmes opposent à la réalité de notre existence parmi vous. Nous savons d’autre part qu’une révélation prudente à quelques-uns d’entre vous n’est pas nocive.

Pour ceux qui acceptent notre réalité : ne vous angoissez pas si vous observez des réactions d’indifférence et de moquerie concernant notre réalité, et n’accusez pas avec mépris votre prochain d’étroitesse mentale. Car, comment vous considérer alors comme porteur de la vérité si vous ne savez pas comprendre respectueusement les intimes motivations de vos semblables ?

Vous comprendrez que si nous étions intéressés par la publicité et la diffusion de nos idées, nous aurions à notre disposition des moyens techniques pour nous faire connaître (de fait, nous sommes connus des hautes sphères de certains gouvernements).

Et soyez sûrs que si des habitants d’une autre planète désirent vous faire du mal, ne croyez pas qu’ils utiliseraient des armes terrifiantes comme celles décrites dans les films de science-fiction, alors qu’il leur suffirait de vous révéler brusquement, et avec de nombreuses preuves, leur propre culture. L’effet perturbateur sur l’humanité terrestre actuelle serait catastrophique.

Vous savez que le processus évolutif de l’humanité garde un étroit parallélisme avec le processus de croissance d’un enfant jusqu’à la période adulte. Une telle analogie n’est pas seulement accidentelle. A tel point que beaucoup de lois biogénétiques qui dirigent le comportement de l’individu conforment aussi le comportement des groupes sociaux. » Le transfert d’informations scientifiques et techniques apporterait « d’insoupçonnables problèmes difficilement résolubles ».

« On pourrait arguer que la communication de formules efficaces pour combattre un sarcome, pour synthétiser d’une manière économique des glucides ou des protéines, pour éliminer les risques d’une guerre nucléaire ou pour contrôler le code génétique des caractères héréditaires, ne peut constituer une déformation négative pour l’évolution d’un Réseau Social comme celui de la Terre.

En effet, si l’on juge ainsi avec simplisme de telles mesures, notre censure peut même sembler monstrueuse. Deux possibles interprétations à notre intransigeance ‘‘s’imposeraient’’ seulement : ou nous sommes des imposteurs, ou nous constituons une race cruelle dépourvue de sentiments qui préfère assister impassible au spectacle d’une humanité qui se tord dans les douleurs de l’accouchement sans essayer au moins de les calmer.

Le second jugement nous causerait beaucoup de tristesse par son injustice et son manque de critique sereine. Vous savez bien qu’un quelconque apport de type technologique par exemple constitue un complexe incalculable de données scientifiques. Imaginez que vous ayez l’idée d’offrir à une tribu semi-sauvage de l’Amazonie la formule qui leur permette de fabriquer eux-mêmes des électroencéphalographes pour diagnostiquer les syndromes épileptiques des personnes qui naissent. En principe, une telle initiative paraît digne d’éloges.

Mais en y réfléchissant, on apercevra les immenses difficultés que présente une telle entreprise. Combien de temps faudra-il pour former ces gens au niveau mathématique et électronique ? Et combien de temps aussi pour développer une industrie qui leur permette de fabriquer les composants ? Et comment éviter que les plus doués n’exploitent la technologie des amplificateurs, des valvules ou transistors, des alliages, non pas pour uniquement construire des électroencéphalographes, mais pour la production d’armes et de systèmes qui leur permettraient de subjuguer les tribus voisines ? Et dans le cas où vous interviendriez en personne pour les guider, comment éviter (ce qui est véritablement arrivé) d’annihiler la culture aborigène sous prétexte que l’action colonisatrice est pleinement justifiée ?

Mais le résultat d’une telle absorption de cultures à un niveau interplanétaire serait beaucoup plus monstrueux que les maux que le Réseau Social dominant chercherait à éviter dans la phase de domination. Vous ne tenez pas compte des sentiments de frustration qui aliéneraient sans possibilité de remède toutes les races terrestres. »

Il faut tenir compte des perturbations provoquées par des millions d’individus qui se rebelleraient fort justement à cause de l’attitude paternaliste des visiteurs, « et qui accuseraient de traîtres tous ceux qui se prêteraient docilement à être soumis à une culture étrangère ».

« Ceci obligerait au début les pacifiques voyageurs à adopter des mesures répressives et violentes pour protéger leurs amis. Vous ne pensez pas au traumatisme psychique qui altèrerait les enfants et adultes devant substituer leurs principes et leurs facteurs de jugement par d’autres, nouveaux, avec des caractéristiques sémantiques et logiques totalement étrangères. Et tout ceci rapidement si l’on désire obtenir promptement les moyens préconisés au départ. »

Les Ummites précisent aussi qu’il est utopique de transplanter leurs normes socioéconomiques au cadre politique capitaliste ou socialiste actuel de la Terre. Il serait dangereux, pour les scientifiques terriens, d’assimiler brusquement la conception ummite de la matière, de l’espace et du temps, sans que cela soit l’effet d’une lente et progressive maturation. Il n’est pas faisable de substituer aux religions terrestres une nouvelle mystique si celle-ci n’est pas accompagnée des bases conceptuelles de l’ontologie qui s’appuient à leur tour sur différentes interprétations scientifiques du cosmos. Rien n’est plus éloigné des intentions ummites que l’idée d’amener à substituer l’idéologie d’Ummo aux principes terrestres. Les Ummites invitent à fermement rejeter l’idée d’abandonner le patrimoine culturel de la Terre au profit de leurs doctrines.

Pourquoi les Ummites ne donnent-ils pas, par exemple, une formule anti-oncologique qui nous protègerait des tumeurs cancéreuses ou une drogue efficace contre les syndromes mentaux ? Leur philosophie leur interdit d’interférer avec notre évolution sociale.

« Il ne serait pas possible par exemple de vous offrir une solution de la biogenèse des tissus atypiques (cancéreux) sans que cela implique de vous donner des données technologiques que les hommes de la Terre, de formation éthique faible encore dans des couches sociales déterminées, pourraient utiliser à d’autres fins en rien liées à la médecine mais probablement à la destruction. Même dans le domaine philosophique, une injection procédant de notre ontologie dans vos écoles de pensée vicierait l’évolution normale de la métaphysique humano-terrestre. Tout transvasement de culture provoque des dommages irréparables dans les lois normales de l’évolution d’un réseau social planétaire. »

La solution à nos maux, disent les Ummites, ne passe pas par l’écoute de messages messianiques en provenance d’êtres originaires d’autres planètes. La mythification des civilisations lointaines « est fallacieuse et dangereuse ». Nous recherchons, ajoutent-ils, « une nouvelle Parousie dont le rédempteur soit la figure ‘‘hiératisée’’ et sublime de l’homme idéalisé du cosmos, l’Extraterrestre intelligent et puissant porteur du baume thérapeutique, qui, possesseur d’une technologie de pointe, d’une science prodigieusement avancée et d’une idéologie morale irréprochable », arrive jusqu’à nous pour nous extraire du puits profond dans lequel nous sommes plongés.

« Bien que nous ne connaissions pas l’identité de quelques-unes des civilisations qui vous visitent, nous avons des raisons suffisantes pour vous assurer qu’une intervention directe sur le cours de votre évolution est peu probable. Les unes font des expérimentations sur vous à des fins d’analyse physiologique et d’autres, dont nous sommes, se limitent (…) à une étude ample et aseptique, autant des caractéristiques morphologiques de cet astre que de sa biosphère et de l’ourdissage social humain dans son devenir historique.

N’attendez donc pas d’aide. (…)

C’est à vous qu’il revient de résoudre solidairement les problèmes aigus qui vous torturent. Calquer notre modèle de société ou celui d’une autre civilisation exobiotique provoquerait seulement des troubles plus violents, des déséquilibres catastrophiques plus déstabilisants que ceux dont vous souffrez aujourd’hui. Mais, croyez-vous en vérité que, si nous nous faisions connaître pour vous offrir nos propres règles fondées sur une éthique expurgée basée sur la fraternité et la solidarité entre composants du réseau, tout le reste de vos frères de toutes nationalités et croyances accepteraient de s’en tenir au modèle politique, religieux et social en vigueur sur l’Ummoaelewee (gouvernement en vigueur sur Ummo) ?

Parce qu’un modèle social, ou est adopté dans son intégralité, ou, s’il supporte des biais acceptant quelques conditions en omettant les autres, ne peut être opérationnel. Comment vaincre les réticences religieuses, les fanatismes idéologiques enracinés au plus profond de votre système neuronal ?

Comment surmonter les résistances chargées d’émotions et associées à des idéologies acquises dès l’enfance, face auxquelles n’importe quel argument logique de contestation suscite la colère, un mal-être psychophysique, une haine incontrôlée et une multitude d’évocations passionnées d’expériences vécues ? Demandez-vous à un marxiste de renoncer à ses conceptions de matérialisme historique assimilées après de longues journées d’étude ? Demandez-vous à un chrétien évangélique qu’il révise ses idées concernant l’historicité des textes bibliques ? Exigez-vous d’un hindouiste qu’il modifie ses arguments concernant ses dogmes réincarnationnistes, ou encore d’un catholique romain qu’il restructure ses idées sur la primauté de Pierre ou sur la transsubstantiation ?

Il est certain que beaucoup le feraient, s’adaptant à de nouveaux schémas sous la terrible influence de notre enseignement accordé, avec la marque de notre autorité, celle d’êtres venant d’un autre point galactique. Mais, à ce point, ils observeraient la résignation des grandes masses incrustées dans les vieux modèles, se débattant de toutes leurs forces. Auraient-ils recours à la force pour imposer une réglementation étrangère difficile à assimiler en une seule génération ? Vous vous comporteriez alors comme des dictateurs cruels qui violent les principes les plus élémentaires de liberté.

Et nous, croyez-nous, nous ne pouvons pas non plus violer ce principe moral. On ne peut jamais imposer le bien par la force, seulement par les armes de la conviction.

(…)

Mais le cerveau de l’humain d’Oyagaa (de la Terre), si nous exceptons celui de certains individus mutés qui parmi vous passent pour des spécimens d’intelligence élevée et de qualité morale, est un encéphale qui conserve un excès de zones réticulaires nerveuses de vos ancêtres primitifs sauvages.

Ces restes d’animalité font de l’humain d’Oyagaa (de la Terre) un authentique animal sauvage entremêlé de traits de rationalité. »

Par exemple, les modèles, pour nous, d’êtres « exobiotiques », ne pourraient convenir à une humanité « qui jouit encore de torturer des êtres sans défense, tuant des frères pour des raisons idéologiques, économiques, ou par plaisir psychopathologique ».

« Si quelque autre être étranger venu d’un autre foyer biologique galactique, transporté par des pseudo-sentiments charitables, choisissait de forcer lui-même l’évolution, opérant sur des génomes humains, sur les chaînes de nucléotides de quelque gamète jusqu’à optimiser toute la charge du code pour permettre la gestation d’un homme parfait, il provoquerait un cataclysme biologique d’une importance que vous ne pouvez soupçonner. »

Il n’existe pas de formule magique et mystérieuse pour faire sortir du chaos, en un temps court, un réseau social « et le convertir en système composé d’êtres biologiques purs et heureux ».

Les Ummites pourraient par exemple fournir aux Terriens une énergie propre par fusion nucléaire, ainsi que la technologie nécessaire à l’éradication de la genèse des tissus cancéreux et la totalité des maladies d’étiologie infectieuse… Que ferait-on de cet apport technologique ?

« Comment utiliser nos techniques des hautes résolutions qui permettent la mutation d’une séquence de polynucléotides au sein d’un noyau cellulaire ? Pour éradiquer le cancer comme nous l’avons fait ? Et qui nous le garantira ? »

En fait, on pourrait produire, avec cette technique, « de nouveaux microorganismes pathogènes autorésistants pour les utiliser dans une possible confrontation guerrière de caractère bactériologique ou, ce qui est pire, pour synthétiser des êtres hominoïdes quasiment décérébrés qui serviraient comme esclaves dans leurs chaînes de production ».

« A quoi servirait de vous confier une structure de 2070 équations capable de préparer un modèle de comportement futur d’une grande famille de variables : expansion démographique, accroissement des investissements, ressources naturelles, pollution du milieu, consommation énergétique, pour élaborer un ordre économique international non basé sur le libre monopole des moyens de production mais sur une juste répartition des ressources ? »

Cette matrice serait « immédiatement utilisée » par des Etats néfastes pour dominer les marchés extérieurs « en se battant entre eux et en marginalisant encore plus les misérables pays du Sud ».

« Et à qui croyez-vous que bénéficieraient nos schémas pour l’obtention de l’énergie de fusion ? A la république de Guinée ? Avec quoi construira-t-elle les réacteurs magnétohydrodynamiques de plasma ? Avec de la pulpe de cacao ? Ou au Kenya, avec des écorces de cacahouètes ? »

Avant de pouvoir utiliser la technologie ummite, il faudrait reconvertir toute l’industrie. Un ensemble de connaissances ne peut être assimilé brutalement.

« Si nous vous apportions des modèles théoriques avancés du comportement de la masse, de l’information et de l’énergie, ceux-ci seraient aussitôt utilisés à des fins non éthiques. Par exemple, une technologie qui vous permettrait de résoudre le problème du cancer fait le report d’une connaissance profonde de certaines séquences de l’ADN nucléaire et des moyens de contrôle pour leurs altérations, qui serviraient à leur tour pour créer de terribles armes biotechnologiques qui provoqueraient plus de morts dans la population et plus de souffrances pour le Réseau Social que ce qui est généré par ces formations histologiques atypiques.

Il est clair qu’on ne peut pas vous fournir seulement un fragment de connaissance très avancée, par exemple sur la cristallographie de nouveaux matériaux, sans vous apporter simultanément la dotation mathématique avancée, un nouveau paradigme de lois physiques, et avec lui une conception avancée des réseaux biologiques. C’est-à-dire que vous apporter une technologie de notre niveau n’est pas possible sans vous enseigner simultanément presque tout le corpus de nos connaissances. »

Il n’aurait pas été possible, au Moyen Âge, d’enseigner à un alchimiste le comportement d’un supraconducteur sans lui fournir préalablement la dotation informative concernant le calcul différentiel et intégral, la mécanique quantique, la physique ondulatoire, les lois de Maxwell, l’électrophysique, la thermodynamique, et avec elles les applications technologiques en cryogénie, en électrotechnique et électronique, « en plus d’idées claires sur la chimie, la cristallographie »…

« Et quelles personnes à cette époque auraient construit les composants du laboratoire sans une infrastructure industrielle, et avec celle-ci un système d’ordre politico-économique qui était impensable à ce stade de l’humanité médiévale ? Combien de temps leur aurait-il fallu pour former un ingénieur à cette époque ? De plus comment aurait été possible sa formation dans un environnement social où une quelconque idée ou phénomène qui s’écartait des conceptions de la pensée théologique de l’époque était considérée comme diabolique ?

Ceux de vos frères qui nous demandent un quelconque apport scientifique extrait de nos connaissances élevées n’ont pas la notion la plus éloignée des conséquences qui en dériveraient si nous nous avisions de les satisfaire.

(…)

Quelques-uns de vos frères de différentes nationalités, au cours des dialogues téléphoniques que nous entretenons avec eux, nous ont demandé une intervention ou au moins une orientation qui permette de modeler une société comme celle de la Terre, abruptement disloquée, qui génère une multitude de sources de souffrance physique et morale pour ses composants.

Il semble évident qu’un apport vous révélant des formules quasi-magiques pour combattre des maladies aussi graves que les altérations atypiques des tissus, les graves cardiopathies, ou les attaques virales du système immunitaire comme dans le cas que vous appelez l’immunodéficience acquise (…), des formules technologiques pour produire économiquement de l’énergie de manière non polluante, des schémas ‘‘biotechnochimiques’’ pour la production massive et bon marché de protéines et de lipides alimentaires, et des systèmes pratiques de gouvernement qui permettent une configuration sociale en accord avec la justice distributive et le respect des droits fondamentaux… permettraient de restructurer une humanité qui pourrait presque se comparer à un Eden.

Vous pouvez être tentés de voir en nous des anges rédempteurs ou de nouveaux messies capables de vous libérer de la faim et de la misère, de l’oppression, de l’injustice et de la méchanceté de vos congénères.

La contradiction avec notre inhibition consciente en est plus paradoxale, incompréhensible et apparemment égoïste, d’autant plus que nous devons admettre, en toute honnêteté, que nous possédons de telles formules, que nous pourrions en principe vous céder.

(…)

Une technologie avancée, des méthodes d’organisation, une assise étendue d’information en somme, entre les mains de cerveaux irresponsables dotés d’un réseau neuronal paléoencéphalique animal, c’est comme d’abandonner un explosif de grande puissance entre les mains d’un enfant en bas âge.

Vous avez créé un ‘‘ordre’’ social structuré de manière délirante dans lequel le pouvoir technologique, le pouvoir économique et l’information sont manipulés non par les créateurs intelligents de systèmes ou réseaux émergents, mais par les cerveaux les plus malades ou paléoencéphaliques de la Société. On arrive même à l’ineptie délirante que les gardiens de la Loi morale (UAA) ne sont pas des scientifiques honnêtes, mais des leaders fanatiques de certaines communautés religieuses qui falsifient les UAA selon leur caprice et leur intérêt.

Le réseau social de OYAGAA (la Terre) est entre les mains de quelques foyers ou centres détenteurs du pouvoir économique. Toute idée, création ou modèle, qui au début peut être générée par un autre OEMMII (homme) ou groupe d’OEMMII étranger à ces centres de décision, finit immanquablement par être phagocytée, contrôlée par ces premiers. Si l’idée, la philosophie, le système, le modèle scientifique, la conception technologique, ne sont pas utiles à leurs intérêts, ou tendent à juguler leur capacité de pouvoir, à fissurer l’édifice de fer sur lequel est assise leur capacité de domination religieuse, politique ou économique, ces centres disposent de moyens puissants pour discréditer l’idée, bloquer le développement du modèle, empêcher sa diffusion ou son application. »

Si l’idée ou le modèle de réseau leur est utile pour renforcer leurs intérêts, ils dénaturent brutalement le cadre d’application, et un système pouvant trouver une application comme résoudre la misère du « Tiers-monde », freiner l’avance ou la diffusion de quelques graves maladies, pallier le manque d’énergie, serait rapidement détourné vers des applications technologiques voisines du pouvoir militaire ou serait monopolisé par de gigantesques réseaux industriels afin d’obtenir le maximum de profit…

Que croyez-vous, demandent les Ummites, que feraient, de l’information donnée, les politiciens corrompus, les patrons cupides, les réseaux d’espionnage et les infrastructures militaires ?

 

 

Dans quel cas les Ummites interviendraient-ils ?

Dans les conditions d’un progrès naturel, les Ummites n’interviendraient jamais dans notre évolution sociale.

« Les cotes d’angoisse collective, en vous sentant dominés par des extraterrestres inconnus, provoqueraient des attitudes sociales compulsives d’agressivité, de terreur, de suicide, d’effondrement de l’organisation et de l’activité de la Nation, la paralysie sociale et des flux migratoires incontrôlés. Il ne suffirait pas que nous-mêmes apparaissions sur les écrans de vos décodeurs de télévidéo, pour essayer de vous tranquilliser, puisque la capacité de persuasion d’un être catégorisé comme ‘‘ennemi usurpateur’’ est minime. »

Cette lettre numérotée D1378 décrit comment les Ummites procèderaient pour prendre le contrôle du pouvoir sur Terre, en organisant un coup d’état mondial, si l’espèce humaine était au bord de l’extinction, suite aux actes inconsidérés de ses dirigeants sans scrupule. (1) Ce document, daté de janvier 1988, a été reçu par des contactés espagnols.

Les Ummites possèdent des moyens de coercition puissants permettant de juguler toute résistance, même sans nécessairement provoquer la mort des opposants. On procèderait immédiatement à la réunification des différentes nationalités en une seule entité planétaire… L’immense majorité des organes directeurs subalternes, au sein d’une infrastructure organisationnelle imposée, serait dirigée par des Terriens sélectionnés en fonction de leur « structure neurocorticale ». Ces humains suivraient au préalable un cours rapide de formation dans des centres conçus à cet effet.

« Cette première étape serait caractérisée par l’apparition de nombreux foyers de résistance, de sabotage et d’hystérie nationaliste et religieuse. Mais à ce stade nous aurions multiplié nos effectifs provenant de UMMO. Des équipes spécialisées assistées par mes frères et qui constitueraient une inévitable (dans cette étape) force policière, convergeraient vers les foyers de subversion. Nous disposons d’agents paralysants de l’activité neuro-encéphalique qui ne provoquent pas de lésions. Nous isolerions ces OEMMII qui passeraient par des centres de rééducation. Il est évident que le traitement global qu’ils subiraient serait très agréable pour eux.

Notre programme d’éducation pour les OEMMII de OYAGAA exigerait une première séparation rigoureuse des enfants de leurs progéniteurs, pour empêcher leur contamination idéologique.

La formation serait centrée sur une matrice culturelle qui comprendrait exclusivement des modèles de connaissances topiques de OYAGAA en excluant rigoureusement les apports en provenance de UMMO. Nous sélectionnerions simplement les éléments scientifiques, historiques, idéologiques, artistiques et folkloriques que mes frères dirigeants considéreraient comme non viciés par de graves erreurs conceptuelles. L’idéologie religieuse se concentrerait sur les enseignements moraux de Jésus de Galilée. Le reste des croyances serait enseigné dans le contexte des sciences historiques. Seraient respectées les coutumes ethniques et locales qui ne nuiraient pas à l’évolution culturelle, à la santé et à la structure harmonieuse du réseau social.

Bien sûr, les moyens et les instruments techniques conçus pour la destruction, aussi bien stratégiques que conventionnels, seraient éliminés en reconvertissant la partie utilisable à des fins civiles.

On procèderait à une lente reconversion de l’infrastructure industrielle en suivant les patrons d’un modèle économique fondé sur la socialisation du Réseau. Modèle qui serait élaboré par une convention de spécialistes de OYAGAA sous notre assistance.

La socialisation du parc international des moyens de production s’effectuerait en passant par des états intermédiaires. Dans une première étape que vous pourriez appeler coopérative, la gestion et les bénéfices des entreprises seraient gérés par les travailleurs de la chaîne de production, en fonction d’un modèle de répartition des fonctions et des utilités basé scientifiquement sur des paramètres psychophysiques des membres de cette entreprise.

Lentement on progresserait vers les étapes intermédiaires où la gestion, la coordination et les bénéfices seraient dirigés par des Réseaux sociaux régionaux, dirigés par un cercle d’OEMMII élus démocratiquement, mais contrôlés en temps réel par tous les citoyens.

Comme parallèlement un progrès notable aurait été réalisé dans la construction d’un réseau de traitement de l’information capable de s’autoprogrammer, la troisième étape permettrait une centralisation de l’activité économique selon un modèle fiable de gestion planétaire et de distribution des revenus basée sur des paramètres économétriques, météorologiques, sociaux, de pollution environnementale, etc., obtenus en temps réel, qui permettraient de modifier quotidiennement la direction rationnelle de cette politique au niveau planétaire.

Durant ces phases, la fonction de mes frères se limiterait à un tutorat d’assistance, permettant la liberté de gestion économique et politique par des organismes dirigeants désignés démocratiquement dans les couches moyennes et inférieures, grâce à une sélection intellectuelle opérée par nous dans la coupole internationale, mes frères se limitant à signaler les erreurs les plus graves qui impliqueraient une certaine transcendance dans leurs applications.

Nos indications ne seraient pas astreignantes. Le régime d’interaction entre les deux foyers de direction (la commission de UMMO et le gouvernement central de OYAGAA) se limiterait à des flux d’information vers mes frères et à une assistance consultative de notre part.

Cependant, les forces de coercition (policières) seraient dirigées par UMMO, et assistées par des spécialistes de notre astre froid.

Ses agents seraient exclusivement humains, dotés de technologie spéciale (ce serait une des très rares exceptions où nous apporterions nos propres techniques) coercitive capable de paralyser la fonction neurocorticale, pour un temps déterminé, de tous les mammifères se trouvant dans un rayon d’action donné. On tolèrerait l’usage de cette technologie mais pas la révélation de ses bases technologiques ; c’est pourquoi il a même été prévu que l’équipement s’autodétruirait au cas où l’on tenterait de le soustraire de notre contrôle.

Nous imposerions en outre un nouveau modèle de cadre juridique et un modèle de réhabilitation pénale fondée sur des systèmes modernes et puissants de traitement psychologique et de rééducation, fondés sur des patrons moraux inspirés de la véritable doctrine de Jésus de Galilée. Dans la première étape de notre intervention, comme vous pouvez le constater, notre niveau de direction serait presque total. Nous avons prévu la décroissance progressive de cette fonction, en transférant petit à petit l’autorité aux organismes de OYAGAA, au fur et à mesure que se serait structuré un nouveau modèle de société civile planétaire, plus en accord avec les lignes scientifiques et les enseignements moraux de votre OEMMIIWOA (Jésus). »

Les Ummites interviendraient dans les affaires terrestres dans le cas d’un risque imminent de la destruction de notre réseau social, suite à une conflagration nucléaire ou l’utilisation d’armes à plasma ou biotechnologiques. Seule la certitude que l’humanité pourrait disparaître fournirait aux Ummites l’argument moral d’une intervention. Dans ce cas, ils ne se limiteraient pas à stopper le processus d’annihilation mutuelle. Ils interviendraient en mettant en action le plan évoqué ci-dessus.

Les Ummites ont préparé, dès 1975, un plan d’urgence définitif – bien que son modèle soit périodiquement modifié « dans ses lignes non structurelles » – qui commença à prendre forme à partir du moment « où DEEII 98, fils de DEEII 97, et YU 1, fille de AEIIMM 368, avertirent le UMMOOAELEUEE que l’évolution turbulente de l’humanité de OYAGAA rendrait prévisible, bien que peu probable », la nécessité d’une intervention des Ummites pour éviter « un suicide collectif qui entraînerait même l’élimination des espèces animales inférieures ». On adopta les mesures pertinentes pour prévenir cette urgence :

- La construction de bases souterraines dotées de l’étanchéité et de moyens d’« autoapprovisionnement » en oxygène, eau, énergie et produits d’alimentation. De telles installations furent conçues pour servir de refuge aux expéditionnaires ummites et à un contingent réduit de Terriens dont la survie serait assurée en cas d’attaque généralisée avec des armes à plasma, nucléaires et biotechniques, y compris pendant toute la période postérieure du risque d’agression physique et biologique du milieu contaminé (et dont la période peut s’étendre à environ 500 jours terrestres).

- L’équipement de ces bases avec du matériel technique spécialisé pour le cas où les expéditionnaires seraient contraints de prendre le contrôle du pouvoir international. Dans ce cas, il a été prévu une première phase pendant laquelle les Ummites présents sur Terre prendraient le contrôle des Etats-Unis, des territoires de l’ancienne URSS, du Canada, de la Grande-Bretagne et de la Chine. Immédiatement, une seconde expédition de renfort partirait de UMMO avec d’importantes dotations de matériel technologique de coercition, afin de consolider leur contrôle sur les nations suivantes : Allemagne, Italie, Roumanie, Albanie, Espagne, France, Japon, Vietnam, Corée du Nord, Angola, Afrique du Sud, Israël, Iran, Pakistan, Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie, Mexique, Paraguay, Chili, Inde, brésil. On permettrait, pendant un temps court, la souveraineté aux pays restants, « en leur communiquant de manière coercitive de procéder au démantèlement de leur infrastructure militaire (excepté leur force policière), jusqu’à ce que leurs dirigeants soient progressivement contrôlés » par les Ummites.

Les Ummites n’envisagent pas un modèle sanglant d’intervention (élimination physique, neutralisation des moyens défensifs, annihilation du commandement et destruction de ses sources d’approvisionnement, de ses unités opérationnelles et de ses services d’information, création d’un nouveau centre d’autorité avec des méthodes répressives tuant tout début de résistance).

« Nous sommes certains qu’il ne suffira pas de présenter notre identité et d’apporter des preuves de notre capacité coercitive devant les organismes internationaux, pour que les gouvernements abandonnent leur souveraineté, et c’est pourquoi nous ne perdrions pas non plus un temps précieux en le tentant, ce qui équivaudrait à augmenter la réactivité immédiate avec une réponse de résistance.

Notre concept de neutralisation implique certaines méthodes d’accès au pouvoir sans provoquer des traumatismes graves à l’organisation socio-économique, à travers des techniques ‘‘sociopératives’’ qui refouleraient la panique collective ou la paralysie de l’activité du travail et des rouages administratifs.

Naturellement, nous ne pouvons pas vous révéler les bases de ce projet qui implique des techniques de contrôle à distance des structures neuronales amygdaliennes, lesquelles jouent un rôle déterminant dans la conduite agressive, et des réseaux dendritiques corticofrontaux et de l’hippocampe, qui bloqueraient respectivement la capacité de décision et la mémoire de ceux de vos frères impliqués dans les centres de décision de l’Etat. »

Dans la première phase du processus, les dirigeants de l’Etat affecté ignoreraient l’origine de la manipulation de leurs cerveaux.

« L’OEMMII affecté prend conscience de quelques altérations de son état mental qu’il attribue à des signaux de stress, épuisement anorexique, dépression, symptômes d’anxiété, de fugaces lipothymies suivies d’amnésie, et des épisodes de courte durée qui vous rappelleraient, à vous, le syndrome de Ganser.

Les désordres seront si rapides que le gouvernant affecté décidera certainement de les oublier ou qu’ils feront l’objet d’une triviale consultation dans les cliniques spécialisées, qui probablement ne saisiront pas leur véritable pathogenèse.

Dans ces conditions, le libre arbitre est totalement annulé, et les modèles de décision seront soigneusement manipulés pour ne pas éveiller des soupçons chez les cadres gouvernants de rang inférieur.

C’est ainsi que nous préparerons la phase BIIEYUU XOOE. »

Dans celle-ci, les Ummites demanderont audience aux chefs d’Etat et apporteront des preuves concluantes de leur identité. Ils exigeront un transfert progressif et secret du pouvoir. Les dirigeants terriens, « en pleine conscience de la gravité de la situation, mais sans capacité neuropsychique pour décider par eux-mêmes », consulteront leurs propres cabinets, la majorité de leurs membres ayant aussi subi une « manipulation corticonucléaire » similaire.

« Dans une phase immédiatement postérieure, la zone des cadres gouvernementaux contrôlée par nous sera suffisante pour que toutes les décisions importantes des chambres législatives et de l’exécutif se trouvent opérationnellement sous notre censure, et que les plus importantes lignes du pouvoir dirigeant du cabinet soient dictées par mes frères.

Le cadre du pouvoir judiciaire ne sera pas affecté dans ces premières phases, pas plus que les autorités ecclésiastiques ni les autres institutions indépendantes de l’Etat. »

Une fois généré un nouveau modèle de société fondé sur des bases morales inspirées de Jésus de Galilée, les Ummites cèderaient graduellement le pouvoir à des organes exécutifs et législatifs, judiciaires et de tutelle morale, composés exclusivement de Terriens. L’objectif ummite est de structurer ce modèle et de créer un Réseau international « de processeurs d’information basé sur de nouvelles technologies de commutation et de propagation de données (photoniques) », leur fonction étant orientée vers le développement de modèles de décision : gouvernement, recherche, contrôle économique…

Un contrôle sur les moyens de diffusion serait immédiatement exercé, afin de moduler pas à pas l’information publique au sujet de ce processus de changement, et de manière que ce dernier soit progressivement assimilé, sans causer d’alarme. Il arriverait un moment où les gens seraient informés de la prise de contrôle de la société effectuée par les Ummites.

Parvenus à ce point, les Ummites auraient besoin de Terriens servant de relais entre les deux humanités (terrestre et ummite), dans le but de tranquilliser les Terriens en leur présentant une image réelle des buts des Ummites, de leurs intentions pacificatrices, ainsi que les raisons qui ont amené ces derniers à usurper provisoirement la souveraineté des résidents de la planète.

« Ils nous aideraient à percevoir avec plus d’impartialité et de précision les besoins, les frustrations, les niveaux d’anxiété et d’angoisse, les possibles situations d’injustice qui découleraient de notre action, pour s’occuper de les corriger sur la base des données apportées par ces OEMMII.

Vous devez comprendre que la capacité de communication entre deux humanités, l’une étant mise momentanément sous le joug, et bien que cela soit sans effusion de sang, par l’autre, serait nulle si nous n’avions pas prévu cette contingence. »

Christel Seval note 3 choses :

• La constance de l’effectif expéditionnaire ummite porté à environ 16 personnes, ou variant peu autour de cette grandeur, tout au long de leur implantation sur Terre.

• Leur départ de notre planète, en 1974, pour 2 années, lorsque le risque de conflit thermonucléaire dépassa un seuil de probabilité.

• Leur retour entrecoupé d’autres départs, sans assurer une présence permanente sur notre sol.

Christel Seval déduit, de ces informations, que l’objectif ummite avoué de sauver notre planète en cas de crise de folie de la race humaine perd de sa crédibilité :

« En effet, lorsqu’on a l’ambition de mettre la Terre sous tutelle pour lui éviter une catastrophe irrémédiable, et que l’on forge patiemment des structures qui permettront une intervention d’urgence ainsi que les réseaux de contactés qui serviront de relais pour les besoins du nouveau pouvoir, on ne prend pas la poudre d’escampette dès que le drame se profile. Les Oummites détiennent certainement des intelligences artificielles implantées sur Terre, chargées de capter en permanence une somme d’informations colossale ; il ne paraît toutefois guère crédible de compter sur cette seule forme de machine pensante pour prendre les rennes du pouvoir et entreprendre un règne intérimaire en l’absence des Oummites.

A moins d’avoir changé d’orientation et de ne plus cautionner un tel plan. Ou à moins de ne pas être seuls et d’avoir des suppléants sur place. Inséré dans le cadre plus vaste du phénomène ovnien global, le scénario oummite se doit d’être complété par des informations qui, de toute évidence, ne nous sont pas transmises. Les véritables maîtres d’œuvre de la procédure de contact, les Marionnettistes, ont très certainement leur mot à dire. Il est loisible de supposer que le plan oummite pourrait être joué par une autre ethnie, c’est ce qui s’appelle l’interopérabilité des services dans le vocabulaire de l’OTAN, lorsqu’une nation alliée se sert d’une procédure écrite par d’autres. »


La prévision de contact ummite

Dans une lettre adressée à Jean-Pierre Petit en 1993, un présumé correspondant ummite a précisé que l’envoi des différents documents a pour objet un transfert dosé, et progressif, de connaissances scientifiques d’origine extraterrestre, et s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase dite de préparation du programme général élaboré par le gouvernement général d’Ummo en vue de l’établissement d’un contact officiel entre les 2 civilisations galactiques.

Les 3 phases de ce programme couvrent la période 1950-2050.

La première phase, celle dite d’études, a été menée « de manière très concluante » puisqu’elle a permis, lit-on, de stocker sur mémoire de titane l’essentiel des informations techniques et culturelles de la civilisation terrestre.

La deuxième phase, couvrant la période 1970-2000, est celle dite de préparation. Le but de celle-ci était de rendre rationnellement admissible et tolérable l’idée même d’une présence extraterrestre sur Terre, et de favoriser la diffusion progressive, à l’échelle « macro-sociale », de ce nouveau paradigme. La réalisation de cette phase a été assurée par une intensification des survols des zones habitées, des atterrissages et des rencontres diurnes, l’intensification des contacts téléphoniques et des envois postaux, et l’exécution inévitable d’opérations de désinformation « jugées malheureusement indispensables ».

La troisième étape est celle du contact. C’est celle du contact officiel avec les gouvernements terrestres et celle du développement programmé et concerté d’une évolution biculturelle des 2 civilisations. Dans cette lettre datée de 1993, on lit que cette troisième phase « devrait pouvoir en toute logique » intervenir au début du troisième millénaire, probablement entre 2030 et 2050, « selon le niveau d’immunité et de résistance psychologique manifestée par les masses terriennes ».

Une phase d’ingérence mineure a été instaurée en commençant par des investigations scientifiques, biologiques et sociologiques de la planète et ses habitants. Il existe un pacte tacite de non-ingérence au niveau des différents visiteurs de l’Espace, le but étant de ne pas influer sur le développement d’une planète si cette influence n’est pas nécessaire ou souhaitée de façon explicite par les habitants de la planète visitée.

« La seule sanction de bon sens que nous appliquerions à des OEMMII qui violeraient cet accord tacite serait un refus total de coopération avec eux et la mise en œuvre de moyens spécifiques, éventuellement coercitifs, destinés à contrecarrer leurs actions. Une sanction punitive destructrice envers ces OEMMII visiteurs ne saurait être édictée, sauf en cas de volonté manifeste de nuire, ce qui à notre connaissance ne s’est pas strictement produit sur Terre. Dans ce cas, le groupe d’OEMMII le plus à même d’intervenir est libre de le faire à condition de pouvoir justifier de cet acte de légitime assistance envers les autres OEMMII frères de la galaxie. » (2)


2. Jean de Raigualgue :

En 2000, est paru un ouvrage surprenant relatant le témoignage d’un homme, Jean de Raigualgue, qui dit avoir été contacté, en 1984, par un être extraterrestre.

LE PROBLEME DU NON-CONTACT : seconde partie. dans Probleme du non contact

Voici ce que le « visiteur » a dit au témoin à propos du sujet qui nous intéresse ici :

L’impossibilité d’un contact avec les créatures avancées qui peuplent l’Univers est en grande partie due à la différence de niveau de conscience, les contacts entre civilisations cosmiques dépendant de l’homogénéité relative de leur niveau de conscience. A niveau de conscience égal ou comparable, les contacts sont possibles.

Il existe des confédérations galactiques, toutes étant régies par la même déontologie en relation avec les civilisations moins développées. Il s’agit du principe de « non-interférence ».

La plupart des civilisations galactiques sont plus avancées que nous.

« De façon générale, une civilisation ne peut atteindre un niveau de conscience supérieur sans avoir progressé de façon équivalente dans la science de l’Amour. Aussi, les contacts entre civilisations avancées homogènes sont-ils basés sur l’entraide, la coopération et le respect réciproque. »

Au-delà d’un certain seuil, le Mal n’est plus possible. Ce seuil est habituellement déterminé par une valeur quantifiable qui mesure le niveau de conscience moyen des individus qui composent une civilisation. Certaines civilisations galactiques sont encore animées par un atavique désir de domination, mais celles-ci sont les moins évoluées des civilisations matérielles avancées, « si je puis utiliser ce vocabulaire un peu spécieux ». Il s’agit de civilisations qui n’ont, sur le plan technologique, que quelques siècles d’avance sur nous. Elles ne sont cependant pas à craindre, car ces civilisations sont surveillées par d’autres civilisations beaucoup plus avancées, lesquelles ne permettraient pas qu’il soit fait du mal à la civilisation terrestre. En outre, les plus mal intentionnées des civilisations matérielles galactiques qui nous visitent n’ont aucune intention agressive. Elles se fichent complètement de nous. Tout ce que désirent leurs représentants est de pouvoir étudier en toute tranquillité, et parfois même utiliser, les ressources naturelles de la Terre. Les ressources terrestres sont en effet plus riches et plus abondantes que celles de l’immense majorité des autres planètes. Par ressources naturelles, l’interlocuteur extraterrestre de Jean de Raigualgue inclut également la faune et la flore, lesquelles sont incroyablement diversifiées sur la Terre.

« Cette richesse et cette abondance suscitent de la curiosité, parfois même des convoitises. Il est de notre devoir de veiller à ce que la curiosité des uns et les convoitises des autres restent dans les limites du raisonnable et n’entraînent aucune nuisance pour vous et votre environnement. »

- De la part de ceux qui nous observent, c’est ce que l’on pourrait appeler de la non-interférence égoïste !

« Si vous voulez. Notez au passage que la ‘‘non-interférence égoïste’’ est préférable à l’interférence justifiée par de faux bons sentiments. Il suffit de vous renvoyer à l’histoire récente de votre planète. La quasi-totalité de vos problèmes actuels découle des conséquences de chocs économiques et culturels non maîtrisés. »

Les voyages dans l’Espace sont, avec des nuances et à des degrés divers, le fait de toutes les civilisations avancées. Néanmoins, les voyages dans l’Espace, au sens physique du terme, sont l’apanage des « plus barbares » parmi les civilisations avancées. Le vocable « civilisations avancées » n’a de sens que par rapport à la Terre.

« Certaines des civilisations que nous qualifions de ‘‘barbares’’ sont beaucoup plus avancées que vous, sur le plan scientifique et technique notamment. »

Nous sommes, sur l’échelle de l’évolution, à un niveau très modeste. Nous sommes en train de « terminer un cycle ». Ce cycle terminé, nous passerons à une nouvelle étape du développement de notre niveau de conscience, ce qui aura pour effet de démultiplier nos capacités d’appréhension des réalités matérielles et spirituelles. Ceci se produira sous la forme de mutations successives. On verra apparaître chez nous des individus « vraiment supérieurs », dans tous les domaines, y compris celui de l’intelligence pure. Ils deviendront de plus en plus nombreux et supplanteront progressivement « l’homme ancien ». Ce renouvellement prendra plusieurs générations. Ce processus de transformation a déjà commencé…

L’idée que les voyages dans l’Espace sont le propre des civilisations les moins évoluées ressemble à un paradoxe, mais cela n’en est pas un.

« Pour voyager d’un système à un autre, voire même d’une galaxie à une autre, il y a des moyens purement technologiques. Mais il existe également d’autres moyens, notamment ceux d’ordre spirituel. Ces derniers sont de loin les plus simples et les plus efficaces. »

A un niveau supérieur au nôtre, mais pas fondamentalement différent dans son principe, la technologie permet de mettre au point des machines susceptibles de se déplacer dans l’Espace, à des vitesses prodigieuses.

- Plus vite que la lumière ?

« Stricto sensu, oui, même si en théorie c’est impossible. Je m’explique : en utilisant certaines propriétés de l’espace que vous n’avez pas encore découvertes, il est possible de jouer sur le rapport entre les deux dimensions que sont l’espace et le temps, et de parcourir des distances considérables en un temps très court. Mais ce n’est pas le seul moyen de se déplacer.

Les individus des civilisations spirituellement avancées ont la possibilité de se déplacer par la seule force de la pensée. Ils peuvent diriger leur corps psychique vers telle ou telle région de l’espace matériel et même occuper temporairement le corps d’une autre créature. Ils peuvent également tirer du vide la substance qui leur permet de constituer un corps virtuel et de l’occuper. De la pensée ‘‘solidifiée’’ en quelque sorte. »

Le visiteur extraterrestre précisa à Jean de Raigualgue que le corps physique que ce dernier a devant lui n’est en fait qu’une apparence, une image virtuelle « objectivée ».

« Bien que nous puissions nous parler, nous toucher, échanger des idées, je ne fais qu’habiter une image solidifiée que je crée et que je dirige par la force de la pensée. En réalité, je vis sur une planète située à des millions d’années-lumière d’ici. »

Il pouvait faire cela avec la seule force de la pensée et avec l’aide d’un instrument en forme de boule qu’il avait le pouvoir de matérialiser et de dématérialiser. Cet instrument aidait le visiteur à stabiliser l’image virtuelle qu’il avait choisie et avec laquelle Jean de Raigualgue conversait.

- Alors, vous devez faire partie de ces civilisations qui ont déjà émigré vers les sphères spirituelles ?

« Pas tout à fait ! Disons que ma race est à cheval entre les deux mondes. Nous nous trouvons nous-mêmes à la fin d’un stade d’évolution. Nous sommes destinés à quitter notre enveloppe matérielle dès que la mission qui nous a été impartie sera terminée. »

Cette mission consiste à veiller sur les civilisations retardataires comme la nôtre.

« Nous sommes, en quelque sorte, vos ‘‘anges gardiens’’, des intermédiaires entre les hautes entités du monde spirituel et le monde matériel. »

(3)

 


LA SOURCE « KYLIAN »

Un « berger » nommé Kylian, dont l’identité exacte est inconnue, a donné un enseignement à Frédérique Lunardelli sur divers sujets « ésotériques », l’information correspondante ayant été diffusée dans 2 livres parus aux éditions Hélios.

Toutes les planètes habitées ne se trouvent pas au même niveau scientifique et spirituel que nous. Mais pourquoi les êtres extraterrestres ne font-ils que passer sur la Terre (sans prendre contact avec nous) ? A cette question, Kylian répond qu’il existe une diversité de races extraterrestres qui ne sont pas toutes animées des mêmes intentions. Elles visitent la Terre pour des motifs différents : ennui technique à réparer, curiosité (dans le cas de visiteurs se rendant à un endroit particulier et « croisant » notre planète)… Mais les visiteurs extraterrestres qui viennent à dessein sur Terre le font pour 2 raisons essentielles : la surveillance et même la protection des Terriens, l’énergie tellurique dégagée par la planète.

La Terre est constituée d’un noyau, d’un manteau et de l’écorce terrestre. Le noyau tourne dans un sens, le manteau en sens inverse, et l’écorce terrestre tourne dans le même sens que le noyau. L’ensemble génère un courant dit tellurique. Kylian dit que notre planète est la seule, dans notre « secteur cosmique », à produire une importante énergie tellurique. Or, il se trouve que les vibrations de cette énergie correspondent à celles des systèmes à quartz de certains vaisseaux. Les systèmes à quartz regroupent, de façon générale, tous les systèmes de commande de ces engins. Pour fonctionner, les vaisseaux ont besoin de l’énergie tellurique, laquelle est disponible, sur Terre, en quantité considérable.

D’autres visiteurs ne considèrent pas la planète comme une « station d’essence », et c’est d’eux qu’il faut se protéger. Certaines planètes ont entamé un processus d’involution, et certains habitants envisagent une sorte de « cohabitation » avec les Terriens.

« Mais il ne faudrait pas que cette cohabitation se fasse à l’unique profit des uns et au détriment des autres. C’est en cela que la Terre est protégée, pour qu’elle puisse conserver son libre arbitre et son intégrité. »

La source Kylian distingue 2 types de mondes : les plans ou mondes carbones et les plans ou mondes ammoniaques. Les mondes carbones correspondent aux mondes matériels (de type 3 D), alors que les mondes ammoniaques sont l’équivalent des mondes spirituels. Il existe 7 « plans carbones », ces plans correspondant à des mondes plus ou moins évolués. Chaque plan se subdivise en niveaux, échelons et stades… Le chapitre 4 de : « Connaissance. Point 2″, donne des informations, que je ne détaille pas ici, sur ces « plans ». Nous sommes au « troisième plan ».

Dès la fin du troisième plan, les entités incarnées atteignent, généralement, un niveau de technique assez développé pour leur permettre de naviguer entre planètes ou galaxies. Ces visites génèrent, en fonction de leur but et de leurs motivations, des rapports plus ou moins cordiaux entre des habitants d’horizons très divers. C’est pour cette raison que, dès la fin du troisième plan, au quatrième, au cinquième et encore au début du sixième, peuvent naître des rapports conflictuels qui peuvent dégénérer en guerres ouvertes. Ces dernières sont parfois à l’origine d’importantes migrations d’entités d’une planète à une autre, et ceci pour des raisons « politiques » en rapport avec les belligérants. A partir des derniers niveaux du sixième plan, une sorte de « contrôle » interplanétaire se met en place afin de contrôler et réguler ces vastes déplacements de population. Son rôle est, d’abord, de s’assurer de la compatibilité des formes de vie émigrantes avec la nouvelle planète à habiter. Le but est aussi d’éviter que les civilisations les plus fortes ne dominent trop les plus faibles. En dernier lieu, le contrôle permet d’aider les formes de vie connaissant des difficultés d’adaptation sur les planètes où elles ont été envoyées. On voit s’il n’est pas plus souhaitable de diriger les entités vers d’autres endroits qui leur conviendront mieux. (4)

 


LES SOURCES « PARANORMALES »

Que disent les quelques sources « paranormales » consultées à propos du programme SETI et de l’absence de contact ? Prévoient-elles un contact extraterrestre officiel pour le 21ème siècle ?

Voici ce dont a été informée Anne Givaudan à l’occasion d’une sortie du corps (ou décorporation) :

« Sur Terre, des systèmes que leurs constructeurs pensent sophistiqués et au point, sont en place pour capter des signes que nous pourrions envoyer, des messages. Ils oublient que ces machines, pour aussi précises qu’elles soient, ne peuvent entrer en contact avec nous. Leurs ondes sont trop lourdes pour que nous puissions y laisser des signes traduisibles. Ces constructeurs doivent considérablement simplifier leurs capteurs et tenir compte du son primordial et de l’espace-temps dans l’élaboration de leurs appareils. Il est aussi essentiel qu’ils prennent en considération les énergies du lieu sur lequel ils les posent, mais aussi la forme et les nombres sur lesquels ils bâtissent ces capteurs. » (5)

Voici, à propos des déplacements dans l’Espace, ce que Jésus a précisé à Glenda Green (lors d’une communication de type télépathique) :

Il est impossible, dit-il, de voyager dans l’Univers « avec la technologie du génie aéronautique fondée sur la force ». La force fonctionne sur des distances limitées (dans le système solaire), mais l’humanité ne pourra pas traverser la galaxie grâce à la force. Nous entrerons bientôt dans un monde de technologies très avancées non fondées sur cette force. Glenda Green eut l’impression que Jésus ne voulait pas aborder un sujet aussi vaste que celui des autres planètes habitées, même s’il était clair qu’il en savait plus qu’il ne voulait le reconnaître. Il déclara que nous avons « des frères plus jeunes et plus vieux ailleurs ».

« Il faut tout d’abord que survienne un changement sur le plan de la conscience avant qu’une grande avancée technologique soit possible. Votre planète et d’autres du genre sont comme des îles flottant dans un immense océan où la distance entre elles ne peut être couverte mécaniquement. Les êtres qui y arrivent ont développé la conscience qui leur permet de voyager dans l’espace sans faire appel à la force. Bien plus que les habitants de votre planète, ils respecteraient le besoin de communiquer et d’échanger par consentement mutuel. Cet esprit de mutualité constitue la loi des échanges intergalactiques. Les civilisations qui sont vos égales ou vos inférieures ne peuvent pas plus vous atteindre que vous ne le pouvez. La distance qui vous sépare est suffisamment grande pour faire en sorte que cela reste ainsi, du moins jusqu’à ce que le paradigme de la force ait été délaissé.

Je vous induirais en erreur si je vous disais que la collectivité galactique est dénuée d’agitations et de mauvaise conduite, car le libre arbitre est TOUJOURS une constante. Cependant, une règle s’applique en général, sur laquelle vous pouvez compter pour trouver un certain réconfort. Ceux qui pourraient vous faire du mal ne peuvent pas arriver jusqu’à vous. Et ceux qui le peuvent ne vous feraient probablement aucun mal. Dans son immense sagesse, le Créateur jugea bon de suffisamment espacer les planètes porteuses de vie pour que cette règle prévale toujours. Ceci se combine avec le fait secondaire que toutes les véritables technologies de pointe sont fondées sur les principes de la synchronicité, le modèle holistique et le respect des mécanismes de la vie. L’idée que des maraudeurs voyagent à la vitesse de la lumière ou plus vite, par pur besoin de conquête, est de la pure fiction. La synchronicité requise pour aboutir à cette technologie ne pourrait pas provenir d’une conscience basée sur le conflit. » (6)

Maurice Cooke est un channel canadien qui a canalisé le Maître de sagesse Hilarion. On trouve, dans un message datant des années 1970, un passage relatif aux civilisations de l’Espace.

Au sein de l’Organisation galactique à laquelle la famille humaine va bientôt appartenir, il y a des règles générales qui déterminent et limitent le niveau technologique qui peut être autorisé, en fonction du palier spirituel atteint par chaque civilisation. 6 niveaux ont ainsi été établis, « à l’intérieur desquels les collectivités d’âmes sont réparties en fonction de leur tonalité vibratoire ».

« Jusqu’à présent, la Terre a figuré depuis son origine dans la plus basse et la plus mauvaise de ces catégories, à cause de la noirceur spirituelle des âmes qui ont habité sa surface. Même au temps atlantéen, quand existaient de grands moyens technologiques, l’état spirituel de l’humanité restait insuffisant pour lui permettre d’entrer dans la seconde catégorie. L’utilisation de certaines technologies fut autorisée, au-delà de ce qui est normalement admis dans la basse catégorie, afin que le plan spécifique au règlement du karma de la race atlantéenne puisse être conduit à son terme. Mais il s’agit d’une exception à la règle générale.

En principe, les civilisations appartenant à la plus basse catégorie sont autorisées à développer différentes inventions électromagnétiques, telles que les moteurs électriques, les communications radio et télévision relayées par la génération et la réception de signaux de fréquences de premier niveau, des moyens rudimentaires de transport et de locomotion, comme ceux qui utilisent le charbon ou le pétrole, des armes et des explosifs conventionnels, ainsi que diverses technologies peu sophistiquées. Cependant, aucune civilisation de la catégorie basse n’a normalement la permission d’avoir recours aux gaz inertes ni à l’énergie atomique. Dans le cas de la Terre, une seconde exception a été faite à cette règle générale concernant la force nucléaire. Et, en réponse à la requête spécifique des Guides de l’humanité, l’utilisation de cette énergie a une nouvelle fois été autorisée, comme au temps de l’Atlantide.

Avant 1940, il n’aurait été possible à aucun humain d’achever la réalisation d’une réaction nucléaire, du fait de l’interdiction qui en avait été imposée par les Observateurs galactiques. L’une de leurs missions consiste en effet à veiller à la compatibilité des expérimentations humaines avec le développement harmonieux de la vie à travers le cosmos. Cependant, ce champ défendu a été supprimé au cours de l’année 1940, et l’humanité a ainsi réussi à développer la bombe atomique puis la bombe à hydrogène.

L’une des raisons pour lesquelles les humains ont une nouvelle fois été autorisés à avoir à leur disposition ces terribles engins de destruction, fut de donner aux Américains et à leurs alliés la possibilité de mettre un terme à la seconde guerre mondiale en faisant brutalement pencher l’équilibre des forces en leur faveur. Mais ce ne fut pas la raison principale. »

Selon cette source, la raison principale était de fournir à l’Homme l’arme ultime grâce à laquelle il pourrait, lors des « tribulations » (catastrophes de la « fin des temps »), aller jusqu’au bout de son aveuglement…

Quelques années après la fin des « tribulations », la Terre sera autorisée à entrer dans la seconde des 6 catégories.

« Dans cette catégorie, le contact et la collaboration permanents avec les autres races de la galaxie sont permis et encouragés. C’est aussi une catégorie où sont développées des technologies avancées comme l’utilisation du nucléaire et des gaz inertes, l’emploi de structures pyramidales à des fins médicales, ainsi que plusieurs autres dont le principe n’a pas encore été découvert. »

La Terre ne restera pas longtemps dans la seconde catégorie car elle passera, en quelques décennies, dans la troisième catégorie. Dans cette troisième catégorie, les civilisations sont autorisées à mettre au point des moyens technologiques capables de dilater ou de contracter le temps. Une civilisation du troisième degré a aussi la possibilité de fabriquer une machine à explorer le temps, capable de lire les enregistrements akashiques du passé et de les retranscrire sans aucune altération, ou de présenter une projection dans le futur, en images, des tendances présentes.

« Les trois catégories supérieures permettent d’atteindre des réalisations qui sont bien au-delà de ce que le langage humain est capable de décrire, et dont le concept lui-même n’est pas encore accessible aux intelligences terrestres. »

Selon cette source, la Terre a été programmée de manière à pouvoir progresser rapidement à travers ces catégories et atteindre la sixième avant la fin des 1000 ans succédant aux « tribulations ». Lorsque le grand changement se produira, celui que les Révélations appellent « le nouveau ciel et la nouvelle Terre », toutes les phases de l’existence dans le plan physique auront, selon cette source, été expérimentées. (7)

 


Un contact officiel au 21ème siècle

Xénocide ou pas, il s’avère que diverses sources « paranormales » font état d’un contact officiel, durant le 21ème siècle, avec des êtres extraterrestres. Ce contact est susceptible de se produire dans 2 contextes événementiels distincts.

Dans le premier cas, ce contact aurait lieu dans le cadre des « tribulations » (basculement des pôles, astéroïde, guerre nucléaire) prophétisées par de nombreuses sources. De nombreux auteurs font effectivement référence à un plan d’évacuation extraterrestre en cas de catastrophes d’ampleur planétaire. Citons Jean d’Argoun et son « Opération Diotima », le « projet Boule de feu » du contacté sud-africain Edwin, les informations données par le Brésilien José Trigueirinho Netto, etc. Dans ce contexte « apocalyptique », une partie de la population mondiale serait ainsi sauvée de l’anéantissement par des nefs spatiales originaires d’autres mondes (et du monde souterrain de l’Agartha, selon certaines sources).

Dans le second cas, ce contact serait consécutif au survol préalable de vaisseaux au-dessus de grandes villes de la planète, des représentants de la Confédération galactique devant par la suite rencontrer des personnalités gouvernementales. La mise en quarantaine de notre planète par rapport aux autres sociétés galactiques sera ainsi achevée, la Terre devenant dès lors elle-même, progressivement, une société galactique intégrée à la communauté des mondes habités, avec toutes les répercussions considérables que l’on peut imaginer dans des tas de domaines (scientifique, religieux, économique, politique…). Cet événement majeur risque de se produire, selon moi, avant 2020. Signalons, à ce sujet, que Ramathis-Mam a reçu l’information selon laquelle, après la première décennie du 21ème siècle, « les conditions seront probablement idéales » pour nos premiers contacts avec les êtres stellaires. Il s’agira de contacts à grande échelle qui marqueront l’histoire de l’humanité. (8)

L’entité Soria, canalisée par Régine Fauze, annonce aussi que notre planète va devenir, durant ce 21ème siècle, une terre d’accueil pour des êtres originaires d’autres planètes. Les vaisseaux profiteront d’aires d’atterrissages… (9)

Signalons également que lors d’une sortie du corps datant des années 1970, Daniel Meurois a reçu l’information selon laquelle les premières années du 21ème siècle verraient l’arrivée d’êtres venus des étoiles. Ceux-ci « s’uniront aux Terriens, renouvelant ainsi le geste » des Elohim bibliques. (10)


Alain Moreau

 


Références :

1. Christel Seval, « Extraterrestres, Contact et Impact », JMG éditions, 2006, chapitre 9.

2. Christel Seval, « Le Plan pour Sauver la Terre », JMG éditions, 2005, pp. 280-289, 297-298, 361, 375.

3. Jean de Raigualgue, « Réflexions sur le Destin de la Terre et de l’Univers », éd. de la Lumière, 2000, pp. 77-84.

4. Frédérique Lunardelli et Jacques Rabitz, « Connaissance. Point 1 », 1997, pp. 48, 50-52 ; « Connaissance. Point 2 », éd. Hélios, 1999, pp. 92-93.

5. Anne Givaudan, « Alliance », éd. S.O.I.S., 2000, p. 205.

6. Glenda Green, « L’Amour Sans Fin », éd. Ariane, 2001, pp. 166-168.

7. Hilarion, « Le Temps des Tribulations », éd. Ramuel, 1998, pp. 95-98.

8. Ramathis-Mam, « Messages du Grand Soleil Central », éd. Ariane, 2003, p. 77.

9. Soria, « Les Grandes Voies du Soleil », éd. Ariane, 2001.

10. Daniel Meurois et Anne Givaudan, « Récits d’un Voyageur de l’Astral », éd. Arista, 1983, p. 149.

 

nouvellevision.


LE PROBLEME DU NON-CONTACT : Première Partie.

Si vous avez le temps lisez ce qui va suivre.

source : www.mondenouveau.com

 

LE PROBLEME DU NON-CONTACT

Première Partie

A noter :

L’objectif de cette page est de répondre à la question : puisque des êtres extraterrestres sont présents sur notre planète depuis des temps immémoriaux, et notamment à notre époque, pourquoi n’entrent-ils pas officiellement en contact avec notre civilisation ?

2 pages sont consacrées à ce thème :

• La première, celle-ci, s’intéresse d’abord au « paradoxe de Fermi » et à l’échec du programme SETI (tentatives de communication radioélectrique avec des civilisations extraterrestres). Ensuite, je développe la pensée de l’ufologue Christel Seval à propos de ce problème du « non-contact ».

• La seconde page – titrée : « Le Problème du Non-Contact (2) » – détaille les réponses de diverses autres sources, notamment extraterrestres…

 


Le paradoxe de Fermi

Si beaucoup d’astrophysiciens ou astronomes sont ouverts à la notion de vie intelligente extraterrestre, certains d’entre eux sont adeptes de notre « solitude universelle ». Pour ces derniers, nous serions « seuls » dans l’Univers, une absurdité encore présente, hélas, dans les esprits.

Alain Daniel, un lecteur de la revue « Ciel et Espace », écrit que l’Univers n’est âgé « que » d’une quinzaine de milliards d’années « alors que son espérance de vie, dans la vision la plus pessimiste, est de plusieurs centaines de milliards d’années ! ». Autrement dit, écrit-il, « il vient à peine de naître, et l’on voudrait déjà qu’il fourmille de biosphères abritant des civilisations évoluées ». Il lui paraît évident que si nombre d’entre elles existent, « elles sont encore bien trop parcimonieusement éparpillées dans les profondeurs du cosmos, trop éloignées de notre galaxie pour un contact éventuel ». Nous sommes loin, ajoute-t-il, « de Star Trek, où les espèces intelligentes pullulent déjà dans la Voie lactée ». A son avis, « il semble plutôt optimiste qu’à notre heure cosmologique, nous puissions trouver quoi que ce soit », ce qui est normal, selon lui, « car notre jeune Univers accouche encore de la vie à tâtons ». Il cite en outre Stephen Hawking pour qui l’émergence de la vie ne donne pas forcément lieu à celle de l’intelligence.

L’un des rédacteurs de la revue lui répond que l’Univers semble devenu « mature » (capable d’engendrer des planètes) très tôt, les astrophysiciens étant eux-mêmes étonnés par leur découverte de galaxies, d’étoiles et de gaz « enrichi » (en carbone, en oxygène…) à une époque où l’Univers n’avait qu’un milliard d’années. Il ajoute que par contraste, « il semble que l’Univers doive vivre longtemps stérile et sénile, peuplé de quantités d’astres morts ». Voilà pourquoi, écrit-il, « les astrophysiciens sont séduits par l’argument de Fermi ».

L’Italien Enrico Fermi, prix Nobel de physique en 1938, est le père de la première réaction nucléaire en chaîne expérimentée en 1944. Il est aussi à l’origine de ce que l’on a appelé « le paradoxe de Fermi » (nom donné par l’astronome Carl Sagan). Ce paradoxe énonce qu’une civilisation technologiquement avancée aurait, depuis longtemps, entièrement colonisé la galaxie. Nous devrions donc voir des êtres extraterrestres sur notre planète, ce qui n’est pas le cas. En 1975, l’astronome Michael Hart stipula que cette absence de présence extraterrestre signifiait que l’Homme est une créature esseulée dans la galaxie (la Voie lactée). Cet argument a été repris par d’autres astrophysiciens (comme Philippe Zarka et Alfred Vidal-Madjar), des adeptes de notre « solitude universelle » qui posent, à propos des Extraterrestres, la même question que Fermi :

« Mais où sont-ils ? »

S’ils existent, s’interroge Vidal-Madjar, pourquoi ne sont-ils pas venus jusqu’à nous ? Une civilisation avec 1 million d’années d’avance sur nous, « une plaisanterie à l’échelle de l’Univers, serait déjà là »… (1) Selon cet astrophysicien, si les êtres extraterrestres « ne se sont pas encore approprié la Terre qui a 4,6 milliards d’années, c’est qu’il n’existent pas… » Selon lui, en 10 millions d’années, « une civilisation digne de ce nom » (sic) occuperait toutes les planètes de la Voie lactée. Selon ce raisonnement, on devrait voir nos voisins s’ils avaient trouvé le moyen de se déplacer dans l’Espace. Vidal-Madjar écrit de façon simpliste que si nous n’étions pas seuls, « cela se saurait ! ». Son collègue Nicolas Prantzos est aussi un adepte de notre « solitude universelle ».

Une émission des frères Bogdanoff a été consacrée, dans la nuit du 30 au 31 décembre 2004 (sur France 2), au sujet de la vie extraterrestre. Les sujets classiques ont été abordés : l’apparition de la vie sur Terre (expliquée notamment par l’intervention du « hasard »), la recherche de la vie dans notre système solaire (Mars, Europe et Titan), les exoplanètes, la recherche SETI… Parmi les scientifiques présents, il y avait Alfred Vidal-Madjar et Nicolas Prantzos. Ces derniers ont expliqué, en gros, qu’ils ne croyaient pas qu’il y ait des civilisations extraterrestres car, dans le cas contraire, elles auraient « colonisé » la galaxie et, par voie de conséquence, notre planète.

Quant à Stephen Jay Gould, il pensait, comme de nombreux scientifiques, que notre existence est un « accident » de l’évolution aveugle. Et si la vie est un accident dû au hasard, la possibilité que ce hasard se soit reproduit ailleurs est improbable.

L’astrophysicien britannique Stephen Hawking considère que s’il y a une vie intelligente ailleurs, ce doit être très loin d’ici, sinon « elle aurait déjà visité la Terre ». Il pense qu’on le saurait si elle nous avait rendu visite, car cela se serait produit comme dans les films « Independance Day » et « La Guerre des Mondes » ! (2) Selon Stephen Hawking, si des êtres extraterrestres étaient déjà venus, « nous serions forcément au courant » car les choses se seraient passées comme dans « Independance Day » plutôt que dans « E.T. » ! En conséquence, quand nous explorerons notre galaxie, écrit-il, « nous découvrirons donc peut-être des formes de vie primitives, mais certainement pas des créatures semblables à nous ». Hawking projette donc sur les êtres d’ailleurs des fantasmes de destruction massive, ce qui est absurde.

Pour l’astrophysicien Louis d’Hendecourt, tout plaide pour notre « solitude cosmique ». La recherche SETI n’a rien donné. Aucun être extraterrestre « n’a voyagé jusqu’à nous », écrit-il, ajoutant : « N’est-ce donc pas que nous sommes seuls ? ». (3)

Finalement, les principaux arguments des tenants de notre « solitude universelle » sont :

- L’absence de résultats positifs dans la recherche de signaux radioélectriques émanant de l’Espace.

- Le paradoxe de Fermi.

Voyons comment ces obstacles (aux multiples formes de vie répandues dans l’Univers) peuvent être contournés.

 


Pourquoi la recherche SETI ne donne aucun résultat ?
C’est l’astronome Frank Drake qui, en 1960, a été le premier à faire une recherche systématique (le projet Ozma) de signaux intelligents en provenance de l’Univers. L’écoute de 2 étoiles similaires à notre Soleil, Epsilon Eridani et Tau Ceti, ne donna rien. En 1961, il présenta une équation qui exprimait le nombre de civilisations susceptibles d’exister dans notre galaxie (la Voie lactée). La plupart des paramètres de cette équation sont cependant inconnus (pourcentage de planètes favorables à la vie, pourcentage de planètes où la vie est apparue, pourcentage de planètes où l’intelligence est apparue, etc.). Le résultat final de la formule de Drake dépend grandement de L (la durée de vie moyenne d’une civilisation technologique). Si on donne une valeur élevée à ce paramètre, la galaxie est peuplée de millions de civilisations. Si L est petit, à cause par exemple d’un taux élevé d’autodestruction des civilisations technologiques, on n’a plus qu’une centaine de civilisations.

Démarrée au début des années 1960, la recherche, par des radiotélescopes, d’émissions d’ondes radio en provenance d’une intelligence extraterrestre, n’a toujours donné aucun résultat positif. Cette recherche fonctionne sur fonds privés depuis 1994, date à laquelle le Congrès américain a supprimé ses crédits.

Pour répondre à l’argument mettant en avant l’absence de résultat du programme de recherche extraterrestre SETI, il faut se référer à ce qu’a écrit à ce sujet l’astronome Pierre Guérin (décédé en 2000).

Au préalable, distinguons 3 types de civilisations extraterrestres, en prenant comme critère le niveau technologique terrestre actuel :

1. Les civilisations qui n’ont pas encore découvert les moyens de télécommunication, leur niveau scientifique étant tout au plus celui de notre 19ème siècle. Ces civilisations ne peuvent évidemment « émettre » !

2. Les civilisations ayant un niveau scientifique et technologique comparable à celui des 20ème/21ème siècles terrestres.

3. Les civilisations qui ont, sur les Terriens, une avancée scientifique et technologique de plusieurs siècles, millénaires ou millions d’années.

Appelons-les respectivement les civilisations de type 1, 2 et 3.

Une civilisation de type 2 (comparable à la nôtre) trouvera-t-elle intelligent et rentable de lancer des messages radioélectriques dans l’espoir que l’un d’eux soit capté et identifié par au moins une civilisation semblable, et ce, en tenant compte du fait que le message devra mettre des dizaines, des centaines ou des milliers d’années pour arriver à destination ? Avec, en prime, autant de temps pour la réponse, si réponse il y a ! Certains Terriens trouvent cette démarche « intelligente » mais ce n’est pas nécessairement le cas d’autres civilisations de notre type… Autre question : quelle est la probabilité pour qu’il y ait actuellement, dans le secteur visé de détection, au moins une civilisation ayant un niveau comparable au nôtre ? Compte tenu de l’extrême disparité, à l’échelle du temps, des niveaux évolutifs, cette probabilité est extrêmement faible.

Une civilisation de type 3, elle, ne perdrait pas inutilement son temps à envoyer des messages radioélectriques pour un motif non adapté et dépassé, comme l’a noté l’astronome Pierre Guérin :

« Si maintenant, une civilisation extraterrestre nous dépasse significativement sur le plan scientifique, la question qui n’est jamais soulevée par les tenants des projets comme SETI est la suivante : est-il réaliste de croire qu’une telle civilisation n’aura rien trouvé de mieux que les ondes électromagnétiques, radio ou autres, dont la vitesse de propagation (300.000 km/s) est dérisoirement lente à l’échelle de l’univers stellaire, pour communiquer (et éventuellement se déplacer) ? On objectera qu’on ne peut pas aller plus vite que la lumière et c’est vrai, mais cela s’applique à des déplacements dans les 3 dimensions de notre Univers visible ; or, certains physiciens théoriciens modernes suspectent déjà l’existence d’un autre Univers ‘‘consubstantiel’’ à celui-ci, à travers lequel des ‘‘raccourcis’’ spatio-temporels (ou autres ‘‘trous de vers’’ en jargon imagé) pourraient être empruntés pour faire passer l’information ou voyager, sans violer aucunement les limitations relativistes. Pour qui sait que les OVNI sont une réalité ici-bas, il est pratiquement sûr que de tels ‘‘raccourcis’’ existent. Et pour qui ignore les OVNI, ou fait semblant de les ignorer, la croissance exponentielle actuelle de notre savoir scientifique devrait suffire à prouver que, dans un délai impossible à préciser mais qui sera sûrement très court eu égard à la durée des temps géologiques, l’utilisation des radiations électromagnétiques pour la transmission de messages à grande distance dans le Cosmos sera devenue totalement obsolète, et remplacée par des techniques basées sur une conception élargie de l’espace-temps dont la nécessité apparaît déjà en physique théorique.

Dès lors, il est aussi vain de chercher à capter des messages radio envoyés par les extraterrestres, que, pour une tribu primitive, d’attendre un message de l’homme blanc sous la forme de signaux émis par des filets de fumée dans la brousse. Car, compte tenu de l’énorme disparité des âges des étoiles (et de leurs éventuelles planètes), compte tenu aussi de la proportion certainement très faible de planètes ayant développé une civilisation scientifique, la probabilité est quasiment nulle qu’il existe, dans un rayon de quelques milliers d’années-lumière autour du Soleil, ne serait-ce qu’une seule civilisation juste arrivée au même stade que nous (et même en ce cas, nous avons vu plus haut que cette civilisation ne trouverait sans doute pas rentable de nous lancer des messages radio). En fait, ou bien nos ‘‘voisins’’ en sont encore à l’âge de pierre, ou même avant ; ou bien ils maîtrisent une physique avancée et il ne leur sert à rien de nous envoyer des messages radio, ils nous connaissent déjà sans cela, par d’autres moyens.
Le projet SETI pêche donc par anthropocentrisme. » (4)

 


Quelle est la validité du paradoxe de Fermi ?

Et ce « paradoxe de Fermi », qu’en est-il réellement ? On trouve, dans le numéro de novembre 2005 de la revue « Ciel et Espace », les réponses négatives au postulat : l’humanité est une espèce banale dans la galaxie. Voici, à la lumière du défenseur de l’existence d’une multiplicité de civilisations galactiques au sein du Cosmos, ce qui est correct et ce qui ne l’est pas dans ce fameux « paradoxe » :

QUESTION : Puisqu’il doit exister de nombreuses civilisations plus avancées que la nôtre, pourquoi aucun Extraterrestre d’aucune planète n’est présent sur Terre aujourd’hui ? FAUX. Intéressez-vous à l’ufologie !

REPONSES :

1. Parce qu’un voyage interstellaire est bien trop long si l’on imagine la durée de vie qu’il faudrait à un équipage ?

« NON. La durée de vie d’un ET peut être très supérieure à la nôtre. De plus, une civilisation avancée maîtrise sans doute la congélation d’êtres vivants. »

REPONSE du défenseur (qu’on désignera par l’expression DMET) de la multiplicité des formes de vie intelligente au sein du Cosmos :

L’objection donnée ci-dessus est compatible avec l’existence de civilisations extraterrestres. Que la vie d’un ET soit bien plus longue ou non que celle d’un Terrien, une civilisation ayant des milliers ou des millions d’années d’avance technologique possède des moyens de parvenir jusqu’à nous (sans qu’il soit par ailleurs nécessaire d’utiliser la « congélation » !)…

2. Parce qu’un voyage interstellaire est trop dangereux et qu’ainsi toute tentative est vouée à l’échec ?

« NON. Les rayons cosmiques de haute énergie qui parcourent la Galaxie sont certes dangereux pour un organisme, mais pas au point qu’il soit impossible de s’en protéger. »

REPONSE du « DMET » : La réponse ci-dessus est correcte et parfaitement compatible (comme la première « objection ») avec l’origine extraterrestre de nombreux OVNIS !3. Parce qu’un voyage interstellaire nécessite trop d’énergie pour être réalisable ?

« NON. La fusion nucléaire pourrait fournir l’énergie nécessaire à un voyage interstellaire. Et qui sait quelle serait la technologie d’ET évolués ? »

REPONSE du « DMET » : Bravo ! Et ceci est toujours compatible avec l’origine extraterrestre de nombreux OVNIS !

4. Parce que ce sont des contemplatifs qui ne s’intéressent pas à l’exploration de la galaxie ?

« NON. Cette explication est valable pour quelques civilisations, à un instant donné de leur évolution, mais il est difficile d’imaginer qu’elle s’applique à toutes les civilisations, pendant toute la durée de leur existence… »

REPONSE du « DMET » : « Objection » parfaitement correcte mais aussi parfaitement conforme à l’origine extraterrestre de nombreux OVNIS !

5. Parce qu’ils se sont auto-anéantis dans une guerre totale ou un désastre écologique ?

« NON. Pour les mêmes raisons qu’en (4). Pourquoi toutes les civilisations ET se seraient-elles anéanties ? »

REPONSE du « DMET » : Réponse également exacte, mais encore compatible avec l’origine extraterrestre de nombreux OVNIS !

6. Parce qu’ils préfèrent nous étudier de loin ?

« NON. Pour les mêmes raisons qu’en (4). Cette hypothèse du zoo est amusante, mais peu crédible. »

REPONSE du « DMET » : Certaines civilisations extraterrestres adoptent cette attitude consistant à « observer de loin ». Mais cela ne s’applique pas, effectivement, à toutes les civilisations étrangères à notre planète, lesquelles ont des objectifs différents. C’est ici que nous voyons « pointer » le problème du non-contact, par des êtres extraterrestres présents sur notre planète, avec notre civilisation, ce sujet étant abordé plus loin.

7. Parce qu’ils en sont au même stade de développement que nous ?

« NON. Si nous ramenons les 13 milliards d’années d’évolution de la Galaxie à une année symbolique, les premiers hominidés sont apparus le 31 décembre à 19 h 20 (la Terre s’est formée le 13 septembre). Pourquoi tous les ET de la Galaxie seraient-ils nés le même jour et à la même heure ? Ceux qui sont nés 24 heures plus tôt ont 35 millions d’années d’avance ! »

REPONSE du « DMET » : « Objection » tout à fait valable, mais, là encore, tout à fait compatible avec l’origine extraterrestre de nombreux OVNIS.

8. Parce qu’ils sont déjà repartis ?

« NON. Là encore, pourquoi toutes les civilisations extraterrestres capables de nous visiter seraient reparties ? Pourquoi aucune ne serait-elle restée sur notre planète ? »

REPONSE du « DMET » : Si l’on se réfère à de nombreuses traditions et textes disponibles (travaux de Zecharia Sitchin sur les tablettes sumériennes, etc.), il est évident que diverses civilisations extraterrestres ont, dans un lointain passé, interagi avec l’humanité de notre planète pour ensuite repartir. Elle sont venues dans un but spécifique, et celui-ci accompli, sont reparties. Et certaines d’entre elles continuent à manifester leur présence de façon plus ou moins discrète. Quant à la raison de notre « quarantaine » actuelle (et du fait qu’aucune civilisation extraterrestre ne soit ouvertement restée sur la planète), qui est en relation avec le problème du « non-contact », elle est abordée plus loin.

La « réponse probable » du paradoxe de Fermi, lit-on, est que « nous sommes seuls dans la Galaxie ».

Nous avons vu, en analysant ce paradoxe, que la plupart des « objections », qui semblent aller dans le sens de notre « solitude universelle », sont en fait parfaitement compatibles avec l’abondance des formes de vie dans le vaste Univers, à condition, naturellement, d’être ouvert à l’origine extraterrestre de nombreux OVNI. Et c’est là, le problème fondamental. Les astronomes sont, en effet, à de rares exceptions près, non seulement complètement ignares du vaste dossier ovni, mais aussi opposés, pour des raisons  »pseudo-scientifiques », à toute prise en considération sérieuse de celui-ci. Cette constatation est aussi valable pour ceux qui s’intéressent à la recherche SETI. Leur ignorance et leur incompétence sur ce sujet, ainsi que leur manque d’ouverture, sont évidents lorsqu’on prend connaissance des propos de certains d’entre eux, propos parfois injurieux… (Voyez la page titrée :  » SETI, Astronomes et OvniS ».) Ces scientifiques utilisent une argumentation empruntée en partie aux spécialistes du « debunking » (ou désinformation)…

Pour l’ufologue qui défend l’origine extraterrestre de nombreux ovniS, la conclusion négative que certains tirent du paradoxe de Fermi relève, en fait, de l’absurdité la plus totale. Il fera observer que l’étude historique du phénomène ovni à travers les âges (traditions relatives à la venue de « dieux » sur Terre, manifestations bibliques de type ufologique, multiples témoignages contemporains d’observations d’engins « exotiques » et de leurs occupants, etc.) montre la persistance, depuis l’aube de l’humanité, d’une présence extraterrestre sur notre globe. Pour cet ufologue, donc, la question pertinente n’est pas : « où sont-ils ? » – car les Extraterrestres sont en permanence dans notre environnement planétaire -, mais : « pourquoi n’entrent-ils pas en contact avec nous ? ».

 


L’analyse de Christel Seval

LE PROBLEME DU NON-CONTACT : Première Partie. dans Probleme du non contact

Christel Seval est l’auteur d’un excellent livre intitulé : « Extraterrestres, Contact et Impact » (JMG éditions, 2006).

Cet auteur note que, selon une idée « pleine d’un bon sens terrien et pragmatique », nous verrions les Extraterrestres s’ils étaient là. Un processus de contact entre eux et nous se serait immédiatement enclenché. Le citoyen ordinaire, influencé par des films de science-fiction, est convaincu que si des êtres bienveillants avaient été présents, une rencontre « officielle » automatique en aurait résulté. La logique est de conclure que de tels êtres ne sont donc pas présents.

Notons d’abord qu’il était bien naturel, précise Seval, que des voyageurs de l’Espace ne rentrent pas en contact avec les populations du Moyen Âge, par exemple, « ces populations imprégnées de conceptions magiques et erronées n’ayant aucune notion approchée de la réalité de l’univers et des possibilités technologiques qu’allait receler le futur ».

Notre époque est-elle davantage propice à ce type de contact entre sociétés galactiques ? Les ufologues sont divisés en diverses tendances ou « écoles ». Parmi ceux qui défendent une présence extraterrestre dans notre environnement planétaire, il y a ceux qui considèrent qu’une interférence avec notre civilisation aurait des conséquences fâcheuses pour nous. Mais, note Christel Seval, cet avis est escamoté, mal cerné, ou pauvrement défendu. L’argument, mal étayé, tient en 3 lignes.

« Or, cela est dommageable parce que la compréhension du refus du contact est non seulement la clé de la compréhension du phénomène ovnien contemporain, mais aussi la clé d’accès à un stade plus évolué de notre réseau social planétaire. Comprendre pourquoi notre société est incapable d’encaisser un choc culturel dans lequel elle assumerait le rôle du plus faible, c’est comprendre par quelles voies la renforcer, la stabiliser, et c’est nous donner les moyens véritables de réunir les conditions requises pour un contact. » (Seval) (5)

La présence extraterrestre, sur notre planète, se caractérise par une manifestation « discrète, furtive et brouillée », ce qui témoigne d’une volonté affichée de demeurer cachée aux yeux de notre civilisation. L’explication la plus probable de cette attitude doit être recherchée dans une éthique qui empêche de bouleverser le cours des civilisations rencontrées, lorsque ce bouleversement est préjudiciable à celles-ci.

Christel Seval note que la question centrale est de prévoir, à défaut de savoir, ce qui se passerait en cas de contact avéré avec une ou plusieurs ethnies extraterrestres. Le fait que la Terre soit peuplée d’innombrables cultures et races apporte des réponses à ce questionnement. Christel Seval consacre ainsi 2 chapitres de son livre « Extraterrestres, Contact et Impact » (JMG éditions, 2006) aux chocs culturels historiques qui ont marqué, sur notre planète, les contacts entre peuples différents. Dans le cas de la conquête de l’Amérique, celui de l’Espagne des Conquistadores avec les civilisations du Mexique et du Pérou, les idoles furent détruites, les rites prohibés, les langues refoulées, et les anciens recueils de pictogrammes et de dessins furent brûlés dans un immense autodafé par Monseigneur Zumarraga, le premier évêque de Mexico. En 1500, il y avait, dans les Amériques, 80 millions d’habitants, et au milieu du seizième siècle il en restait 10 millions. A la veille de la conquête, la population du Mexique s’élevait à 25 millions, et en 1600 elle n’était plus que d’1 million. Les Espagnols commirent des cruautés inouïes, tranchant les mains, les bras, les jambes, coupant les seins aux femmes, etc. A l’instar des Aztèques, la civilisation Inca possédait un haut degré de développement. Christel Seval note que les 2 grandes sociétés (Incas et Aztèques) de la civilisation amérindienne s’effondrèrent devant quelques cavaliers espagnols « parce que de la confrontation de deux conceptions intellectuelles du monde, la plus efficace en sortit vainqueur, et la vaincue disparut, anéantie ».

Un autre exemple est constitué par les Indiens d’Amérique du Nord. En 1930, il n’y avait plus que 500.000 Indiens, soit, par rapport à la population existante avant l’arrivée du premier colon, une chute vertigineuse de 96%.

En présence de 2 civilisations différentes et inégales, la libre circulation des personnes et des biens provoque, chez la moins puissante, une série de transformations. Ce type de choc culturel provoque des dégâts irréparables et une forme certaine d’ethnocide. Christel Seval mentionne les Limbu du Népal, les Inuits, les Aborigènes d’Australie. La culture Inuit a réchappé d’extrême justesse à l’ethnocide.

Christel Seval évoque ce qu’il appelle le « contre exemple du Japon ». Il s’agit d’un cas de figure particulier, celui où le choc culturel n’a pas été fatal. On lit, dans le rapport Cometa, ce qui suit :

« Il est clair que, dans l’hypothèse où seraient prouvées l’existence et l’origine extraterrestre des OVNI, non seulement la position d’autorités intellectuelles, mais tout simplement la position sociale des élites scientifiques, risquerait d’être fortement compromise. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé chaque fois que des groupes ou des nations se sont trouvés au contact d’une civilisation humaine plus développée, à l’exception notable du Japon de l’ère Meiji sur laquelle il conviendrait de se pencher. »

Lorsque l’Occident a rencontré des grandes civilisations de masse équivalentes à la sienne, comme dans les cas de l’Inde et de la Chine, y a-t-il eu des effets ethnocidaires à proprement parler ? L’Inde a montré sa capacité d’adaptation, la culture indienne ne s’étant pas transformée de façon brutale. Et le système économique occidental a pénétré dans toutes les strates de la vie chinoise.

« Ainsi tombe l’idée selon laquelle seules des confrontations hostiles ou guerrières conduisent à des ethnocides. Des activités bienveillantes, comme par exemple l’économie libérale, son système, ses règles, la libre circulation des biens et des services, qui véhiculent et imposent une culture au détriment des cultures indigènes, puisque les cohabitations sont généralement irréalisables, peuvent propager des répercussions à caractère ethnocidaire. » (C. Seval) (6)

L’ethnologie nomme la destruction d’une culture par une autre, un ethnocide. Les missionnaires religieux, prosélytes de la foi chrétienne, se sont efforcés de substituer aux croyances « barbares » la religion révélée par la Bible, le paganisme devant être éradiqué « pour le salut des âmes et l’établissement de la religion du Dieu unique ». En Occident, l’ethnocide repose sur l’idée qu’il y a une hiérarchie des cultures (des inférieures et des supérieures) et que la culture occidentale occupe le sommet de cette hiérarchie. Elle ne peut donc entretenir avec les autres cultures qu’une relation de négation : ce qui est bon pour soi est bon pour les autres, et ces derniers seront humanisés malgré eux et pour leur bien. L’Occident n’est cependant pas le seul à exprimer ce racisme culturel à l’encontre des autres… Cependant, toutes les civilisations admettent la supériorité de la civilisation occidentale : le monde entier lui emprunte progressivement ses techniques, son genre de vie, ses distractions, ses vêtements.

Quel est le rapport de ces considérations sur l’ethnocide (développées dans le livre de C. Seval) avec le sujet du « non-contact extraterrestre » ?

C. Seval postule l’existence d’une éthique chez des êtres extraterrestres capables de nous visiter, une éthique qui est en phase avec leur développement scientifique. Quelles que soient les divergences philosophiques à la base des définitions que l’individu moderne se donne de l’éthique : humanisme, relativisme, naturalisme, transcendantalisme (religions), aucune éthique humaine en progrès ne supporterait l’éradication d’une culture étrangère…

« Si c’était à refaire, en admettant qu’on puisse remonter le cours du temps et surmonter les appétits économiques, l’Occident choisirait aujourd’hui de ne décimer ni les Indiens d’Amérique du sud, ni les Indiens d’Amérique du nord, ni les aborigènes, ni leurs populations ni leurs cultures. A fortiori, peut-on le penser, des extraterrestres munis d’une éthique en avance font de la non-ingérence la condition obligée de leur rencontre avec une civilisation de rang inférieur susceptible d’être déstabilisée ou absorbée. » (C. Seval) (7)

On pourrait distinguer 3 types de visiteurs extraterrestres en fonction de leur attitude à l’égard de l’espèce humaine : les « méchants » ou hostiles, les neutres et les bienveillants.

Si nos visiteurs avaient eu des intentions malveillantes, depuis le temps qu’ils rôdent au-dessus de nos têtes, il y a longtemps qu’ils nous auraient envahis. Le vilain étranger étant exclu, il ne reste que les bienveillants et les neutres. Le principe de non-ingérence s’applique parfaitement aux neutres, leur attitude correspondant à celle de l’ethnographe qui étudie une culture sans interférer avec celle-ci.

Reste le cas des civilisations extraterrestres « bienveillantes », celles qui sont susceptibles d’aider l’humanité de façon discrète, « dans les coulisses », sans pour autant se montrer au grand jour. Ces civilisations peuvent être variées : ethnies d’origines différentes, stades de développement différents, objectifs et finalités différents. La « bienveillance » peut se graduer selon l’intérêt porté à l’espèce humaine, « intérêt d’autant plus élevé que la ressemblance entre nos peuples sera importante par exemple, et selon l’éthique et la métaphysique dont la race sera porteuse ». Comment procèderait l’ethnologue extraterrestre ? On peut transposer les souhaits de nos propres anthropologues quant aux conditions d’une étude dans un nouveau milieu : furtivité maximum, ingérence minimum, pour un prélèvement d’informations maximum.


Le « xénocide »

Quel serait l’impact du contact officiel d’une civilisation extraterrestre avec la nôtre ? A la même enseigne que l’ethnocide terrestre, le terme de « xénocide » recouvre des réalités variées. Dans « Le Plan pour Sauver la Terre », Christel Seval définit l’ethnocide, en l’occurrence ici le « xénocide », comme étant la catastrophe globale économique et culturelle résultant d’un contact prématuré avec une intelligence extraterrestre. Il revient sur le sujet dans « Extraterrestres, Contact et Impact ». Il distingue 5 degrés de xénocide.

Dans le cas du xénocide de degré 0, la prise en compte de l’existence extraterrestre aboutit à des remises en question intellectuelles sans remettre en jeu ni les identités culturelles, ni les équilibres socioéconomiques profonds.

Dans le cas du xénocide de degré 1, le choc est amorti sur le long terme et la société planétaire entre dans une nouvelle ère.

Dans le cas du xénocide de degré 2, le contact provoque un effondrement majeur : le système économique est atteint, les systèmes religieux « sont en capilotade », etc.

Dans le cas du xénocide de degré 3, c’est l’éradication des cultures terrestres, des systèmes de pensée, de l’économie, des religions et des philosophies…

Dans le cas du xénocide de degré 4, on a le summum de la violence, avec possibilité de disparition de l’espèce humaine ou sa rétrogradation à un âge sombre. « Il est important de noter que, in fine, les degrés compris entre 0 et 3 conduisent inéluctablement au métissage et à l’hybridation culturelle avec la ou les sociétés extraterrestres à l’initiative du contact, donnant lieu à une transformation profonde de la société planétaire, le troisième pattern de Lévi-Strauss. Le degré 4, par son amplitude, remet en question l’avenir de l’homme ainsi que ses relations avec les entités extraterrestres. » (C. Seval) (8)


Le rapport du Brooking Institution et le rapport Cometa

A la demande de la NASA en 1960, une commission du Brooking Institution regroupant l’élite des scientifiques américains a publié en 1961 un rapport officiel au Congrès portant sur l’ensemble des activités spatiales à venir. Ce rapport aborde, en quelques pages, la question extraterrestre.

Il note que pour les sectes fondamentalistes (et antiscientifiques) la découverte d’une autre vie serait l’équivalent d’un choc électrique. Il a été spéculé que, parmi toutes les communautés, les scientifiques et les ingénieurs devraient être les plus atteints par la découverte de « créatures supérieures ». Une compréhension fructueuse devrait être obtenue d’une étude comparative des facteurs affectant les réponses des sociétés primitives à l’exposition aux sociétés technologiquement avancées. Quelques-unes réussissent, d’autres survivent, d’autres meurent.

Ce rapport ne répond à aucune des questions qu’il soulève, mais met en évidence une série de questions dont les implications sont jugées potentiellement importantes. Le rapport distingue plusieurs situations :

• La découverte d’une vie non intelligente sur une planète de notre système solaire.

• La découverte d’artefacts extraterrestres suite à des missions interplanétaires menées par des sondes ou des engins habités, artefacts relevant de civilisations disparues ou de passage.

• La découverte de signaux radioélectriques prouvant l’existence d’une civilisation extraterrestre vivante.

Nulle part n’est évoquée, note Christel Seval, une confrontation directe avec une race extraterrestre sur notre planète, « probablement pour ne pas paniquer le lecteur du Congrès ». Il est recommandé à l’agence spatiale, avant de divulguer la découverte d’artefacts extraterrestres que pourraient réaliser ses missions dans le système solaire, de bien peser les conséquences d’un tel acte. Parmi les raisons justifiant une éventuelle censure, le rapport cite celles-ci :

- risques de réactions violentes suscitées par des groupes d’influence divers, notamment religieux ;

- risques de bouleversements politiques, sociaux, scientifiques et culturels ;

- risques de révolutions.

« Le rapport estime que l’existence de civilisations extraterrestres dans notre environnement planétaire pourrait rendre obsolètes toutes nos théories cosmogoniques anthropocentristes et cosmologiques. Des manifestations violentes pourraient éclater qui mettraient en danger la vie des scientifiques et l’existence des institutions pour lesquelles ils oeuvrent. Le rapport suggère que les scientifiques puissent s’opposer à la révélation de découvertes d’artefacts, considérant les risques de perturbations mentionnés. » (C. Seval) (9)

En 1999, l’association Cometa a publié son rapport sur le phénomène Ovni. Cette association comprenait des personnalités issues de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale. Le rapport aborde notamment les répercussions d’un contact extraterrestre sur la société humaine. Les membres de l’association ont mis en scène une future expédition terrienne vers une autre planète habitée, et ils se sont posés la question de l’approche et de l’étude de cette civilisation, puis du contact avec celle-ci. La première phase exclurait tout contact physique et correspondrait à la phase de l’observation scientifique (avec écoutes électroniques, télédétections, etc.). La deuxième phase serait constituée de prélèvements et d’analyses d’éléments minéraux et végétaux, d’animaux et peut-être d’êtres évolués. La troisième phase serait associée à une acclimatation psychologique ayant pour objet d’habituer peu à peu la population à l’idée qu’il pourrait bien y avoir des visites extraterrestres. Et la quatrième phase serait celle du contact direct avec la population de la planète visitée.

« Il est aisé d’imaginer le retentissement immense que cela provoquerait dans toutes les sphères du psychologique, du politique, du militaire, du stratégique, du religieux, sans parler des médias, des multiples concertations et colloques internationaux, des séances ininterrompues d’organisations du style de l’ONU, des appels à l’unité du monde, à la concertation internationale, à la création de commissions d’accueil, etc. La rivalité des Etats sera intéressante à observer.

Il va de soi que nos intentions devront être perçues comme pacifiques. » (Rapport Cometa)

Il y aurait des impacts religieux et politiques. Les impacts politiques devraient être beaucoup plus éphémères… Cependant, tel monarque ou tel chef d’Etat pourrait se proclamer l’interprète exclusif et privilégié des visiteurs. Ne serait-il pas tenté de se consacrer dieu-roi ou « roi-dieu » aux yeux de ses sujets ?

« Nous devrions rencontrer des idolâtres, des thuriféraires et des hérodiens qui par certitude millénariste, crédulité, pragmatisme ou intérêt, nous accueilleront avec enthousiasme comme des sauveurs à même de résoudre toutes leurs difficultés, de leur apporter la paix et la prospérité, de préférence sans avoir beaucoup d’efforts à fournir. Ce seront nos premiers alliés. Des zélotes, sceptiques ou repliés sur les vénérables conceptions séculaires de leur monde bouleversé, mettront en doute ou nieront notre existence. S’ils venaient à l’admettre, ils nous considèreraient comme autant d’envahisseurs, dont les intentions seraient perçues comme d’autant plus suspectes qu’elles seraient pacifiques. De là à imaginer la création de mouvements de défense et de résistance à l’envahisseur, il n’y a qu’un pas qu’il est logique de franchir. (…) Mais comment éviter le piège des bonnes intentions et des bons sentiments, dont chacun sait combien l’enfer en est pavé ? Faudra-t-il avouer depuis quand datent nos observations ? Nous reprochera-t-on de ne pas être intervenus pour empêcher tel conflit mondial, ou nous en imputera-t-on la responsabilité, ou encore, et plus généralement, nous fera-t-on grief d’avoir modifié le cours des civilisations ? De très fortes et durables perturbations psychologiques seront à envisager dans ces cas. Seront-ils déçus de ne pas nous savoir immortels ? Plus tard, des échanges économiques et technologiques, et des liens financiers, devraient s’établir avec ces populations. Sera-t-il de sage politique de nous occuper des affaires locales ? Et, d’une manière ou d’une autre, pourrons-nous échapper à la sollicitation de devenir les arbitres des différends politiques, de la paix, de la guerre et des crises économiques ?

Quoi qu’il en soit, toutes les difficultés non résolues seront, un jour ou l’autre, mises à notre charge. N’ira-t-on pas jusqu’à nous reprocher les apports de notre civilisation très évoluée, ou du moins ce que nous pensons être pour eux des bienfaits ? Des changements d’opinion et d’attitude à notre égard pourront se produire avec le temps. Des groupes de personnes ne seraient-ils pas tentés un jour de se considérer nos égaux, à défaut pour nous d’être demeurés inaccessibles ? Surgiront, dès lors, des mouvements revendicatifs et s’enclencheront, sans doute, des cycles révolutionnaires, dont nous pâtirons ainsi que nos alliés hérodiens. Notre politique globale serait alors compromise et nous devrions envisager d’espacer les contacts et, à la limite, de nous retirer (…). » (Rapport Cometa)

Le contact avec une civilisation extérieure à notre planète, interférant avec nos affaires, provoquerait l’écroulement du cadre des « pensées confortables de l’humanisme anthropocentrique ». Dans certaines disciplines comme la physique, le contact avec une civilisation beaucoup plus avancée pourrait faire apparaître infantiles les concepts scientifiques terrestres, « ce qui démobiliserait complètement les chercheurs qui les utilisent ». La position d’autorités intellectuelles et la position sociale des élites scientifiques risqueraient d’être fortement compromises.

 


Plusieurs types d’impacts

Christel Seval liste les différents types d’impacts consécutifs à un contact officiel avec des êtres extraterrestres :

- l’impact événementiel ;

- l’impact émotionnel ;

- l’impact religieux ;

- l’impact économique ;

- l’impact « politicosocial ».

Robert L. Hall a rédigé un article sur l’éventualité d’une réaction de panique au sein de la population dans le cas d’un contact avec une ethnie extraterrestre. Selon lui, le mythe des réactions de panique suite à des événements traumatisants, conduisant la foule à des émeutes, des actions hystériques et destructrices, est trompeur et exagéré. En réponse à un contact public avec des êtres extraterrestres, la panique apparaît en fait comme une réaction peu probable. On n’a jamais trouvé de signes d’hostilité extraterrestre patente envers les humains. Si le dossier ovni était correctement présenté au public, un contact ne serait probablement pas perçu comme une menace imminente. Hall nota qu’en obtenant de l’information crédible, les risques de panique et de comportements destructifs seraient minimisés. Si les visiteurs de l’Espace ne manifestent aucune hostilité, il est concevable de penser que cette situation ne générerait, sur le moment, aucun mouvement de panique collective. Notons, cependant, que l’étude de Hall se cantonne à l’événementiel, le jour du contact, et ne concerne pas les conséquences à moyen terme sur les structures sociales humaines.

Quelle serait la répercussion sur la sphère émotionnelle et psychique des individus en cas de contact officiel ? Dans son immense majorité, l’humanité serait en état de choc.

« En toute conscience, qui n’appellerait pas de ses vœux une telle rencontre ? Qui n’applaudirait pas des deux mains en songeant à tous les bénéfices que la civilisation humaine pourrait en retirer ? Qui n’imaginerait pas voir l’éradication du cancer, du sida, du paludisme ? Qui n’imaginerait pas assister à la fin de la dépendance au pétrole, la fin de nos problèmes de ressources non renouvelables ? La fin de la pollution effrénée, celle du réchauffement climatique ? Qui n’imaginerait pas la fin des conflits entre nations ? des guerres territoriales ? des guerres d’intérêt économique ? des guerres de religion ? Qui n’espérerait pas en finir avec l’archaïsme religieux quel qu’il soit ? Qui ne verrait pas enfin l’occasion d’en terminer avec la faim et la soif dans le monde, des maux aussi basiques mais devant lesquels notre impuissance se révèle dans toute sa dimension dramatique ?

Que dire alors du traumatisme qui s’enchaînerait au premier si la réponse de l’extraterrestre était négative et qu’il ne voulait remplir aucune des attentes de l’homme en souffrance ? » (C. Seval) (10) Tout transfert de technologie pourrait avoir des effets très négatifs. Le Terrien ne comprendrait pas la réponse négative du visiteur extraterrestre. Ce dernier pourrait-il dire la vérité ? A savoir que s’il donnait ce que nous demandions, connaissant de nouvelles lois physiques mettant en jeu des puissances fantastiques, les Terriens ne pourraient s’empêcher de construire des armes, d’expérimenter les nouvelles forces au profit des dirigeants et des groupes industriels.

Quel serait l’impact d’un contact extraterrestre sur la sphère religieuse ? Le pasteur presbytérien Barry H. Downing a écrit ceci :

« Je suspecte que les OVNIs sont là depuis des siècles et qu’ils ont été impliqués dans le développement de la religion biblique, à la fois sous la forme de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il est également possible que cette présence ait stimulé d’autres religions à travers le monde. (…) Comment cela s’accorderait avec le dogme moderne ? Je pense que la réponse est : pas bien du tout. »

En 1984, Barry Downing mena une enquête auprès de 100 pasteurs et prêtres séminaristes aux Etats-Unis. Ils doutaient pour la plupart que les OVNIS fussent des engins extraterrestres. Mais dans le cas où il s’agirait bien d’engins de ce type, ces religieux étaient reconnaissants envers leur gouvernement d’avoir fait en sorte de maintenir le public dans l’ignorance.

Quelles seraient, pour les religions, les conséquences d’une manifestation extraterrestre ? En fait, cela dépendrait de chaque religion. Dans l’Hindouisme, il est fait référence, dans divers textes sacrés (le Mahabharata, etc.), à des véhicules aériens appelés vimanasSelon Barry Downing, les religions orientales, l’Hindouisme et le Bouddhisme en particulier, seraient probablement moins traumatisées par un contact extraterrestre que les religions du Livre (Judaïsme, Christianisme et Islam).

Il existe, dans la Bible, divers épisodes pouvant être de nature extraterrestre : tourbillon de feu (Elie), char de feu (Enoch), roues volantes et êtres non humains (Ezéchiel), buisson ardent, destruction de Sodome et Gomorrhe, etc. Mais cette explication extraterrestre échappe, bien sûr, aux croyants, qu’ils soient fondamentalistes ou pas. Dans sa Somme Théologique, saint Thomas d’Aquin écrivit, au treizième siècle, que Dieu, dans sa grande bonté, doit avoir doté d’une vie intelligente « de vastes régions de l’univers »…

« Mais d’emblée, on heurte les fondamentaux de l’Eglise. Supposez que la galaxie soit peuplée d’autres êtres intelligents. Que vaudrait alors le mythe fondateur du péché originel ? La Terre serait-elle le seul lieu de péché ? Que vaudrait la déification du Christ ? Le Christ incarné sur Terre serait-il le Roi céleste de l’ensemble des planètes habitées ? L’efficacité de son intervention se serait-elle étendue à tout l’univers ? Ou l’incarnation christique rédemptrice se jouerait-elle partout en tant que besoin ? Et Marie, et les saints ? Ne seraient-ce que des personnages de second plan ? Ou devrait-on, afin de leur restituer leur trône, leur attribuer un rôle rédempteur sur chacun des mondes de la Création ? » (C. Seval) (11)

Je précise que la réponse évidente est celle-ci : de nombreux dogmes religieux (sur le péché originel, sur la nature du Christ, etc.) sont complètement erronés et relèvent du mythe ! Et j’ajoute que chaque planète habitée a ses propres « Instructeurs spirituels ».

En 1986, Monseigneur Corrado Balducci (un prêtre italien) déclara qu’il est vraisemblable que d’autres êtres existent, distincts des humains et des anges… Le discours est évidemment différent chez les catholiques extrémistes (ou intégristes) et les fondamentalistes issus du protestantisme. On peut supposer que les intégristes verraient, dans une présence extraterrestre, la marque de l’antéchrist, l’œuvre de Satan, l’arrivée des démons, la fin du monde, la fin des temps, le Jugement Dernier, autant de thèmes spécifiques aux obscurantistes religieux. De même, des protestants fondamentalistes comme John Brandenburg, Clifford Wilson et John Weldon, ont soutenu que les êtres extraterrestres sont « démoniaques ». Selon leur stupide thèse, ils sont là pour tourmenter et leurrer les humains durant les derniers jours avant la seconde venue du Christ !

Le protestant John E. Brandenburg, qui est physicien des plasmas, est convaincu que la majorité des interventions extraterrestres sont le fait des Gris, et qu’ils sont nos ennemis irréductibles. Les actions des Réticuliens (les Gris), écrit-il, révèlent leur objectif : posséder la Terre. Selon lui, le gouvernement américain a été impliqué dans une guerre des étoiles secrète contre les Réticuliens, la position du gouvernement américain étant à ce sujet justifiée. Si nous devons combattre les Gris, ajoute-t-il, « Dieu combattra avec nous ». Il dit qu’Il a déjà combattu à nos côtés, lors du crash de Roswell ! Il faut, dit-il, combattre les Gris ! Mais comme le note Christel Seval, la position de Brandenburg est caricaturale. Pour nombre de fidèles, les OVNIS et leurs occupants sont à classer parmi les démons et il faut donc les anéantir, mais les partisans de la théorie angélique sont, note C. Seval, tout aussi dangereux, car, dès qu’un indice confirmera à leurs yeux que les « aliens » ne sont pas de véritables anges, « ils les déchoiront immédiatement en troupes lucifériennes ». Nous sommes ici, ajoute-t-il, « face à un mode de pensée magique, manichéen et rétrograde qui ne dépareillerait pas chez les ayatollahs les plus sectaires ».

Dans le Coran, on parle de 7 « cieux » (il s’agit, en fait, de 7 plans de conscience correspondant à des mondes spirituels), d’anges, d’anges déchus (dont Iblis, c’est-à-dire Satan). Au verset 12 de la Sourate 65, on parle de « Terres ». Des commentateurs du Qour’aane (comme Allâma Aloûsi r.a.) pensent que ce verset constitue une preuve de la pluralité des mondes et des planètes habitées. Un commentaire de ce verset fait état de 7 « Terres » avec, sur chacune d’elle un Prophète, un Adam, un Noé, un Abraham, un Jésus. Certains théologiens musulmans comme Wahab r.a., parlent de plusieurs centaines de mondes différents. Abou Saïd al Khoudri, un compagnon du Prophète, rapporta qu’une nuit, alors qu’Ousayd bin Houzayr était en train de réciter le Coran, assis dans son parc à chameaux, son cheval commença tout à coup à s’agiter. Il finit par apercevoir « comme une ombre (ou un nuage) » au-dessus de sa tête, « dans laquelle il y avait des sortes de lanternes ». Elle s’éleva ensuite dans les airs jusqu’à ce qu’il la perdit de vue. Le Prophète lui dit que c’étaient les anges qui l’écoutaient. D’après une autre version, le Prophète dit qu’il s’agissait de la sakînah. Cette dernière est une créature particulière d’Allah qui descend parfois sur Terre accompagnée d’anges. Dans le cas d’un contact extraterrestre, il y aurait plusieurs interprétations : êtres extraterrestres considérés comme étant de nature semblable aux êtres humains, c’est-à-dire des créatures de Dieu situées à mi-chemin entre les anges et les démons, entre bien et mal, ou anges déchus, djinns, suppôts du Diable.

« Quelle serait l’influence de la masse modérée sur les extrêmes ? Aujourd’hui, quelle est son influence sur l’ensemble des mouvements islamistes durs ? Elle existe mais n’est manifestement pas suffisamment forte pour les maîtriser et empêcher qu’ils pullulent. L’obscurantisme assombrit l’Islam qui s’est radicalisé suite aux aléas de l’histoire. Or l’intégrisme ne brille pas par son ouverture aux nouveaux concepts ni par sa tolérance envers l’altérité. Il est donc vraisemblable qu’en un temps de réaction assez court la position des ayatollahs et des oulémas ne s’affermisse vers un soupçon contre le visiteur puis son rejet à travers la prononciation d’une fatwa quelconque, capable d’enflammer des millions d’individus et de les jeter dans une guerre sainte de résistance, voire d’actions terroristes visant à obtenir le départ ou à détruire les créatures visiteuses. Car pensez-vous que l’intégrisme tolérerait cette situation ? Cette remise en question de la Parole divine ? Cette apparition incroyable et magique qui lui apporterait le témoignage vivant d’une race bénie d’Allah et totalement étrangère à l’Islam ? Pour tous ces extrémistes de la pensée, il leur serait beaucoup plus aisé de déclarer la guerre sainte contre l’ennemi extraterrestre plutôt que de renoncer à leurs croyances archaïques. Et ce serait le chaos. Un chaos qui rassemblerait sous une même bannière, comme par un tour de magie, les extrémistes de tous poils contre l’ennemi commun venu de l’espace. » (C. Seval) (12)

Si un contact extraterrestre se déroule avec un échange réduit d’informations, on peut aussi craindre, selon Seval, « une prolifération de sectes qui se feront ou les porte-parole des extraterrestres ou leurs pires ennemis pour des motifs connus d’elles seules, ainsi qu’un engouement du public en quête de vérités simples et tranchées pour ces groupes sectaires leur servant une réponse ad hoc ».

Suite à un contact extraterrestre, à quoi peut-on s’attendre sur le plan économique ? Des événements extérieurs, que les économistes appellent « chocs », joueraient un rôle déterminant. Le contre-amiral Gilles Pinon se demande si on peut concevoir un choc culturel plus violent, plus déstabilisateur que le contact impromptu avec des êtres extraterrestres intelligents.

Christel Seval note que le premier impact visible serait certainement un krach boursier consécutif à une perte de confiance des agents économiques, et un manque de lisibilité dans l’avenir. Dans l’attente d’une embellie, les économies ralenties verront le marasme s’installer… On peut supposer qu’entreront en scène des intérêts géopolitiques ou de sécurité nationale se manifestant par des conflits armés.

Quel serait l’impact d’un contact extraterrestre sur la sphère « politicosociale » ? Il est à prévoir qu’une sérieuse perte de crédibilité affectera les autorités politiques et militaires. Ce processus s’étendra avec encore plus de violence sur la communauté scientifique « dont les élites arrogantes ont maintenu pendant 60 ans, et contre l’avis d’une partie de la société sensibilisée à ces phénomènes, un couvercle idéologique et irrationnel sur le dossier OVNI ». Le réveil sera difficile, ajoute Seval, et on cherchera des coupables.

Dans le monde, beaucoup de gens accuseront leurs gouvernements d’avoir caché la vérité et les presseront d’avouer. En réalité, peu d’individus au sein des instances des divers gouvernements sont au courant de la réalité des OVNIS, car ils n’ont pas le « Need to Know », le besoin de savoir, et il est probable que les minorités réellement informées nieront savoir quoi que ce soit, effrayées par les répercussions qu’aurait l’aveu, sur les populations, de leur mensonge colossal. Et la plupart des gouvernements diront qu’ils ne sont pas fautifs puisqu’ils ne savaient pas.

« Il est alors à craindre qu’une querelle enflamme le public. Les plus virulents détracteurs auront de solides arguments pour clouer leurs autorités au pilori. Ils les accuseront de continuer à mentir effrontément. Ils relèveront les éléments à charge du dossier OVNI, des documents et des enquêtes imparables réalisées par des scientifiques atypiques et des bénévoles depuis un demi-siècle dans le monde entier. Ils ressortiront des cartons l’affaire de Roswell avec les affidavits des témoins (déclarations sous serment) et l’enquête du General Accounting Office ; ou plus proche dans le temps l’affaire de Varginha au Brésil. Ils évoqueront toutes les bonnes raisons utilisées jusqu’alors pour taire l’évidence : le besoin ultime d’éviter une panique publique à tout prix, la crainte d’un mouvement de panique religieux, la hantise d’une rupture de la paix sociale et d’une crise de confiance envers les autorités, etc. Ils diront que ces raisons n’ont jamais été fondées, que le secret et la désinformation étaient des mesures illégitimes et antidémocratiques, que le gouvernement a desservi le peuple en empêchant que les élites scientifiques ne s’attaquent au problème, que lui cacher la vérité n’a pas joué pour son bien. Ils diront que si le dossier OVNI avait été présenté loyalement au public, le contact ne serait probablement pas perçu aujourd’hui comme une menace imminente à l’instar d’une attaque militaire, que la population ne serait pas au bord de la crise de nerfs et que tout cela est de la faute des gouvernements. Ils diront que le peuple était capable d’encaisser cette vérité – en surestimant probablement sa capacité d’absorption. Il y aura de fins psychologues pour ‘‘achever l’ambulance’’ en disant que si tout cela avait été rendu public, il aurait été possible d’examiner de manière dépassionnée et scientifique comment réagir à ce type de situation et de recommander la meilleure solution. Ils diront que parce que la réaction officielle a été de traiter le sujet par l’absurde ou par le secret, il a été impossible de développer des réponses adaptées aux attentes du public, ce public angoissé et proche de la panique aujourd’hui avec ces engins lenticulaires stationnés ici où là. » (C. Seval) (13)

On évoquera aussi la question de savoir si un quelconque gouvernement a pu bénéficier de contacts préalables avec des entités extraterrestres. On posera au gouvernement la question : Que savez-vous réellement ? Sous la pression médiatique, et l’évidence croissante, la vérité sera dite pour éviter le scandale, mais on peut supposer que cette vérité sera tronquée, incomplète, adoucie, car il s’agit là de secrets militaires de première ampleur, « et que personne ne sera prêt à accepter le fait qu’on l’a trompé pour développer des programmes militaires suprêmement coûteux et agressifs dans son dos, ni parmi la population américaine, ni parmi les autres pays du concert international ».

Les autorités militaires seront prises de fébrilité et de panique, et on peut s’attendre à ce qu’ils dépêchent un maximum d’études et d’actions de renseignement sur les visiteurs, à propos de leur technologie spatiale, leur armement, leur psychologie, leur physiologie, leur langage, leur informatique, leur histoire, etc.

« Concomitamment, on peut craindre que le secteur de l’armement et de la recherche militaire soit dopé sur ordre gouvernemental, sans concertation et sans contrôle international, à la fois pour endiguer la montée des problèmes au sein de la société humaine tel que l’accès aux ressources essentielles, le maintien de l’ordre, la défense du territoire ; et, sur le plus long terme, pour accéder un jour à un stade où l’armée pourrait retrouver sa crédibilité et s’imposer face aux extraterrestres en ayant développé une technologie comparable. » (C. Seval) (14)

On aura besoin d’une instance chargée des relations avec les émissaires extraterrestres, d’une organisation spécifique en la matière. Cette organisation pourrait être accueillie sous l’égide des Nations Unies. Ainsi, l’organe de représentation de l’humanité chargé des échanges protocolaires avec les émissaires extraterrestres pourrait être un organe subsidiaire de l’ONU.

Il s’instaurera, selon Seval, un terrible conflit d’influence entre l’ONU et les grandes puissances sur la question de la représentation de la société humaine auprès de la civilisation extraterrestre. Et certains Etats tenteront probablement, pour leur avantage propre, d’engager directement des pourparlers avec les visiteurs à l’insu de l’ONU et de leurs partenaires habituels. Il pourrait y avoir des ententes entre Etats au détriment de l’ONU. Les Etats-Unis useraient de leur poids pour s’affranchir des contraintes internationales s’appliquant aux autres pays, soit en agissant illégalement sans accord de l’ONU, soit en faisant pression sur les membres votants et sur leurs pays. Qu’y a-t-il de plus vital que l’irruption subite d’un acteur inattendu capable de supplanter la puissance américaine dans tous les domaines ?

« Dans une seconde période, face à la montée des revendications, des hystéries religieuses et sectaires, sur un terrain émotionnel perturbé, on pourra craindre une déstabilisation des démocraties au pouvoir fragile. La tentation de ‘‘retour à des régimes totalitaires prétendument capables de gérer une situation de crise ou de patrie en danger’’ sera forte comme le souligne Gilles Pinon, et surgiront un peu partout des hommes providentiels qui voudront se voir confier la destinée des populations. D’autant que suite à l’écroulement des économies, on tiendra les gouvernements pour responsables.

Dans les Etats où la cohésion nationale est précaire, il y aura des mouvements de contestation se traduisant par la dissolution de groupes socioprofessionnels et par la formation de clans anarchisants, de tribus inféodées autour de personnalités fortes en rupture avec les lois. » (C. Seval) (15)

Plusieurs années après, les suites de l’effondrement économique se feront dramatiquement ressentir : généralisation de la misère et de la famine ; épidémies, pandémies, pénuries de vaccins et de traitements… ; augmentation de la mortalité et écroulement de la démographie. La survie des gouvernements serait impossible, et on peut supposer qu’entreraient en scène des intérêts géopolitiques ou de sécurité nationale se manifestant par des conflits armés. Des dérapages nucléaires pourraient alors avoir lieu, « accompagnés de demandes brûlantes d’arbitrage et d’appels au secours auprès des émissaires extraterrestres ».

Christel Seval note qu’il est difficile d’imaginer des expéditionnaires prenant contact sans avoir au préalable soigneusement étudié la situation socio-économique, physique et politique de la Terre, et par-dessus tout sans avoir reçu le feu vert de leur hiérarchie planétaire pour une prise de contact officielle. Quel rôle se donneront-ils ?

« Seront-ils de simples témoins passifs ? Pousseront-ils jusqu’à émettre des conseils sur la situation planétaire ? Iront-ils jusqu’à jouer les arbitres dans des oppositions humaines de type politique, diplomatique, ou dans des conflits plus graves concernant des dysfonctionnements économiques ou par exemple des problèmes de juste répartition des ressources ? Devront-ils revêtir leur habit de gendarme si certaines puissances passent outre les décisions de l’ONU et projettent unilatéralement des opérations militaires à l’encontre d’autres pays ? Témoin, conseiller, arbitre, gendarme, quelle sera l’attitude des mandataires extraterrestres vis-à-vis de nos querelles et de nos demandes d’intervention ? » (C. Seval) (16)

Le gouvernement américain ne peut que craindre un contact extraterrestre officiel, car l’hégémonie des Etats-Unis serait alors menacée sur plusieurs terrains : mise à mal de l’économie et mise à mal du dollar comme étalon du système financier, possible remise en question de la suprématie du pétrole comme source d’énergie, mise à mal de leurs prétentions militaires hors de leur sol, mise à mal de leur influence culturelle sur le reste du monde, mise à bas de leur superpuissance face à l’armement extraterrestre, fin potentielle du capitalisme et fin potentielle du lobby militaro-industriel, etc.

 


Les scénarios du contact

Christel Seval consacre, dans son livre, un chapitre aux scénarios du contact. Il revient sur les types de xénocide sur la société humaine en différents degrés de gravité, puis il mentionne divers degrés de prise de contact en fonction de la nature et de la quantité des échanges qui pourraient s’établir entre l’humanité et les visiteurs. Il est possible d’établir des liens entre des causes (un niveau de contact) et des conséquences (un degré de xénocide).

J’ai évoqué, plus haut, les degrés de « xénocide », de 0 à 4. Evoquons les niveaux de contact :

« Le contact de niveau I correspond à une prise de conscience généralisée, par le réseau social visité, de la présence exobiotique, sans que celle-ci ne transmette aucune information supplémentaire autre que son existence ostensible. Il s’agit par exemple du survol de quelques capitales du monde par une collection d’OVNIs visibles, annonçant clairement leur origine exogène par leurs comportements cinématiques défiant les possibilités techniques de nos aéronefs, suivi de leur disparition dans l’espace.

Le contact de niveau II s’apparente à une visite de courtoisie. Par rapport au niveau I, il s’échange des informations de type protocolaire sous forme de transmission hertzienne ou autre, voire d’un atterrissage suivi d’une visite d’émissaires en chair et en os. Ces informations n’ont qu’un caractère superficiel, même si elles apportent la quasi-certitude d’un contact bienveillant et l’origine galactique des visiteurs.

Le contact de niveau III suppose l’implantation de structures d’échanges et de communications à caractère permanent ou épisodique. Des relations diplomatiques sont établies, avec représentation corporelle ou non. Des données sont échangées dans des domaines variés : culture, art, histoire, science et technologie, religion, philosophie, économie, etc. Ces données n’ont pas de caractère opérationnel, ou un caractère opérationnel limité à notre niveau de connaissance.

Le contact de niveau IV et + fonde sa différence sur la caractéristique des échanges. Il s’agit de transfert de connaissances scientifiques et/ou de matériel technologique. » (C. Seval) (17)

Christel Seval distingue en outre 4 phases temporelles : la Phase I correspond à l’événement ponctuel du contact, la Phase II correspond aux premiers mois, à la première année (sans grandes conséquences structurelles), et la Phase III dure de 1 an à quelques années, période au cours de laquelle se manifestent les turbulences les plus graves et les problèmes les plus ardus à résoudre. Quant à la Phase IV, c’est celle du post-contact.

On peut illustrer ainsi le contact initié par des êtres extraterrestres bienveillants : par des atterrissages devant de nombreux témoins, et/ou d’autres actions d’envergure, des OVNIS habités par des entités extraterrestres se manifestent de façon ostensible, avec des intentions pacifiques. J’ai donné, plus haut, les divers types d’impacts envisagés : sur la sphère émotionnelle et psychique, sur la sphère religieuse, sur la sphère économique, sur la sphère « politicosociale », scientifique et militaire. Une partie de l’humanité se rangerait comme alliée des visiteurs extraterrestres, pour des motifs divers (intérêt, etc.), alors qu’une autre partie de l’humanité s’opposerait à ceux-ci, également pour des motifs divers : fondamentalisme religieux, etc. Des accusations de traîtrise seraient lancées, par les opposants, contre les alliés.

Dans le cas d’un contact de niveau I et II, il se produira un choc culturel, de la peur et une confusion paralysante à l’instar de celle qui a saisi les Aztèques lors de la conquête espagnole emmenée par Cortès. Le contact de niveau I ou II s’apparente à une visite courtoise, à un échange d’informations superficielles et protocolaires sans engagement. Une manœuvre d’évitement, le refus d’une attitude plus engagée ou le départ des émissaires extraterrestres seraient vécus comme une catastrophe supplémentaire n’arrangeant pas les affaires humaines. Un engagement plus accru de leur part permettrait-il de redresser la situation ?

Dans le cas d’un contact de niveau III et +, le degré d’ingérence est bien plus élevé. Or, plus cette ingérence sera importante, plus la réaction immunitaire de rejet sera forte.

« L’humanité réclamera, tôt ou tard, des technologies pour l’assister, pour supporter ses nombreuses faiblesses dans les domaines cruciaux de l’alimentaire, de l’énergie et du médical. Mais le transfert d’informations scientifiques véhicule d’insoupçonnables problèmes difficilement solubles, et la fourniture directe de matériel technologique équivaudrait à déposer dans les mains d’un enfant un récipient de nitroglycérine. Une technologie avancée sans la spiritualité avancée qui va de pair est un instrument de mort. » (C. Seval) (18)

Au nom de quoi, si ce n’est de sa spiritualité, l’Homme aurait-il un droit d’accès à une technologie supérieure ?

« Alors quelles solutions restera-t-il ? Un programme plus invasif ? Des implantations technologiques militairement protégées par des extraterrestres sur le pied de guerre, décidés à repousser les révoltes et les tentatives de vol contre leurs installations ? Qui, dans ce cas, repoussera les révoltes des opposants contre les alliés, qui contiendra les guerres civiles ? Un contingent de l’ONU ? Et que vaudra-t-il, ce contingent, face à l’unilatéralisme américain ou chinois, qui jugera que ses intérêts vitaux ne coïncident pas avec les intérêts internationaux ?

Petit à petit, pris au piège de la spirale infernale, forcée par les événements, l’ingérence extraterrestre dérivera vers l’option ultime, la prise de commandement pour rétablir l’ordre. » (C. Seval) (19)

Le cas extrême de la prise de pouvoir par les visiteurs extraterrestres et de la mise sous tutelle de l’humanité (pour son bénéfice), avec xénocide de degré 3, n’interviendrait que si l’espèce humaine était en grand péril avec le risque de disparaître. C’est le seul cas où les avantages d’un tel coup de force seraient supérieurs aux dommages infligés. L’humanité devra adopter intégralement un nouveau modèle socioéconomique fonctionnant correctement (selon la loi du tout ou rien). Le patrimoine culturel humain sera préservé. Comme on ne peut pas remplacer les religions humaines par une nouvelle mystique si celle-ci n’est pas accompagnée de nouvelles bases conceptuelles (vision scientifique du cosmos), on instituera une religion unique basée sur les enseignements des maîtres terriens qui paraîtront en harmonie avec la connaissance des lois cosmiques qu’auront les visiteurs extraterrestres. Les idées ou conceptions erronées seront bannies du domaine éducatif.

La cote d’angoisse générale sera élevée : agressivité, terreur, suicides, flux migratoires incontrôlés… La prise de pouvoir sera ressentie comme une dictature paternaliste immorale et illégitime, et on lancera des accusations de traîtrise envers les alliés humains coopérant au programme extraterrestre. Il y aura des rébellions, des foyers de résistance, des actes de sabotage. Vaincre les fanatismes idéologiques et les réticences de tous ordres (religieuses, philosophiques…) sera une tâche ardue qui ne pourra pas être traitée sans coercition. Par précaution, aucune technologie extraterrestre ne sera donnée aux Terriens.

La conclusion de Christel Seval est celle-ci : quel que soit le niveau de contact, le résultat est dramatiquement identique sur la civilisation humaine qui subit un xénocide de degré 3 ou 4, c’est-à-dire l’éradication des cultures, des systèmes de pensée, de l’économie, des religions et philosophies, « un effondrement global avec un risque aigu de génocide, avec en arrière-plan la rétrogradation de l’humanité à un âge sombre, un état de faible démographie, de faible niveau de développement sur une Terre ravagée ». Il n’y a pas d’échappatoire au désastre, ajoute Seval.

« Quelle que puisse être la bonne volonté de l’ethnie extraterrestre vis-à-vis de nous, sa compassion et sa détermination à nous venir en aide, on assiste impuissants à une succession de crises existentielles, une cascade de perturbations qui inflige au réseau social une blessure mortelle. Pour nourrir et occuper plus de six milliards d’humains, le système actuel est en déséquilibre permanent, et c’est sa dynamique qui le maintient debout et lui confère une stabilité toute relative. Demain, un choc le renverse et bouleverse ses motivations, ses assises les plus profondes, et le système endommagé ne peut se relever. Or l’aide extraterrestre ne peut venir profiter qu’à un système socialement stable et mature. L’aide extraterrestre viendrait aujourd’hui, elle serait détournée au profit des oligarchies dominantes et non pas à celui de l’humanité. » (C. Seval) (20)

Si l’on songe à toutes les conséquences négatives qui surviendraient en cas de contact, on conclura à la justesse du principe de non-ingérence, et on tombera d’accord sur l’existence d’un code éthique extraterrestre.

« Cette éthique exige aujourd’hui, manifestement, l’absence de tout contact patent, ouvert et massif, elle fait du non-contact global (qui n’exclut pas le contact individuel, mais discret et brouillé, irrecevable en tant que preuve déterminante) une règle en respectant et en préservant l’évolution du psychisme inférieur jusqu’à ce que ce dernier accède à un certain stade de conscience.

La société humaine est une civilisation encore immature, elle est dépourvue de l’unité politique nécessaire à la gestion centralisée et rationnelle des ressources planétaires. Sa stabilité est remise en cause par son morcellement territorial, culturel, religieux, économique, et ses penchants destructeurs. Elle puise son énergie des ressources fossiles non renouvelables et met en danger les grands équilibres écologiques : dérèglement climatique, pollution de l’eau et des sols, diminution des boucliers naturels tels que la couche d’ozone, altération des équilibres génétiques, etc. Son réseau social hétérogène subit un nombre élevé de contraintes antagonistes sans être doté des moyens adéquats de prise de décision et de gestion rationnelle sur le long terme. Son équilibre est une compromission permanente et insatisfaisante qui pourrait voler en éclat au moindre choc perturbateur.

L’ambition de notre civilisation doit être l’équilibre. Pour l’atteindre, elle devra changer, devenir planétaire et stable sur le long terme. Le climat devra être suffisamment maîtrisé, ainsi que la démographie, les sources d’eau et l’agriculture. La consommation vorace des ressources non renouvelables devra faire place à une gestion pérenne des matières premières et de l’énergie. La pollution devra être jugulée et contrôlée. Les instances dirigeantes devront gouverner l’ensemble de la planète au nom de la totalité de ses habitants et au sein d’une union abolissant les conflits physiques et les drames inhumains tels que la malnutrition, l’absence de soins, l’absence d’éducation, l’inégalité sous toutes ses formes. Ce point atteint représentera la pérennité assurée de la race humaine, dans un écosystème équilibré et sain. C’est également à partir de ce stade de maturité qu’un contact avec une civilisation extraterrestre sera permis sans risque de xénocide. Judicieusement, le contact ne serait donc établi qu’à partir de cette date où les stratèges extraterrestres seraient certains de son innocuité.

Tout l’enjeu de notre époque réside par conséquent dans la préparation au passage, ô combien délicat, de notre civilisation au stade suivant, équivalant en quelque sorte à la préparation au contact qui, dès lors, n’aura plus aucune raison de ne pas se produire. » (C. Seval) (21)

Dans son précédent ouvrage, « Le Plan pour Sauver la Terre », Christel Seval avait précisé que l’ethnocide est la clé du problème « ovnien » :

« Tant que nous n’avons pas saisi ce qu’est un ethnocide, et donc les dangers d’ethnocide qui guettent l’humanité à la suite d’un contact, nous ne pouvons saisir ce que le comportement ovnien a de cohérent car il se positionne essentiellement vis-à-vis de ce risque majeur.

La voix populaire appelle de ses vœux l’apparition d’êtres plus doués que l’Homme, car elle y voit naïvement la solution de ses maux, sans discerner l’abîme de l’ethnocide. Les films et les romans ont tellement banalisé la rencontre qu’il nous semblerait parfaitement stupide de trembler en voyant débarquer des êtres exobiotiques animés de bonnes intentions. Le film ‘‘Rencontre du troisième type’’, ainsi que la filmographie hollywoodienne, ont banalisé en un demi-siècle la possibilité d’une présence extraterrestre dans nos parages. Aujourd’hui, chacun se demande pourquoi le contact ne se produit pas puisque, apparemment, nos mentalités se sont forgées en vue de cette issue.

De la même manière, l’argumentation utilisée pour nier l’hypothèse extraterrestre est de dire que si de tels êtres existaient ils auraient déjà envahi l’espace et pris contact avec nous. Cette argumentation a la faveur de la communauté scientifique, des grandes institutions et du public.

Or ces opinions sont forgées sur des raisonnements erronés puisqu’ils ne tiennent aucun compte de la véritable dangerosité d’un contact entre des êtres appartenant à une race en avance sur la route de l’évolution et l’humanité actuelle. » (22)

Le contact aurait des conséquences « xénocidaires », et les répercussions sur la société humaine seraient catastrophiques dans l’état actuel du réseau planétaire.

« Ce qui enlève au passage tout caractère de paradoxe au problème soulevé par Fermi ; la réponse ‘‘les extraterrestres sont là et se cachent’’ change alors de statut, passant de l’hypothèse presque grotesque à l’évidence même. » (C. Seval) (23)

 


Les Marionnettistes

Christel Seval désigne, par l’expression « Marionnettistes », une certaine ethnie extraterrestre ou un collectif d’ethnies extraterrestres qui, selon lui, oeuvrent par l’intermédiaire des « mariophanies » (apparitions mariales).

Ces « Marionnettistes » ont un haut degré de moralité et un haut degré d’avancement technologique. Ils ont reçu mission, ou se sont donnés mission, de surveiller le développement des sociétés humaines et de leur servir « de pilote discret ou tout au moins de garde-fou ». Ils jouent un rôle de garde-fou en indiquant aux humains la route à ne pas emprunter.

L’idée d’une instance hiérarchique supérieure de nature extraterrestre, ainsi définie par Seval, est correcte. Mais certaines petites rectifications doivent, à mon sens, être faites.

D’abord, Seval ignore (ou ne veut pas tenir compte de) l’existence d’entités extraterrestres de type « multidimensionnel », lesquelles existent parallèlement à des entités extraterrestres de nature physique comme nous. Pour des références à ce type de sources extraterrestres de nature non physique, voyez notamment, sur ce site, les pages consacrées à la critique de la théorie de Jean Sider : « Critique de la Théorie de Jean Sider », « Les Aliens sont-ils Manipulateurs ? » (en 2 parties)…

Ensuite, certains phénomènes associés à certaines apparitions mariales sont en effet rendus possibles grâce à la collaboration d’un certain type d’entités extraterrestres. C’est le cas, par exemple, de la fameuse « danse du Soleil » à Fatima. Ceci s’explique par la collaboration existant entre la Hiérarchie spirituelle de notre planète et l’Alliance galactique. Voyez, à ce sujet, la page intitulée : « Ovnis, Religions et Apparitions Mariales ». On ne peut pas cependant dire que toutes les apparitions mariales sont associées à des manifestations de type ufologique ! Et on ne peut pas soutenir, contrairement à ce qu’écrit Seval, qu’il n’est pas improbable que le contact officiel extraterrestre aura lieu à Fatima ! Ce contact aura bien lieu, mais pas dans la localité portugaise !

Dans mon modèle théorique, les « Marionnettistes » peuvent être identifiés à une sorte d’Alliance galactique incluant aussi bien des intelligences extraterrestres de type multidimensionnel que de type physique.

J’évoque, à la page 2 de : « Le Problème du Non-Contact », les Ummites, de présumés visiteurs extraterrestres. Il est intéressant de noter, en relation avec le sujet évoqué ici, que dans un courrier les Ummites évoquent l’existence d’une race extraterrestre dont la technologie est au-delà de leur compréhension et qui semble surveiller différentes planètes en sondant les vaisseaux qui y font incursion. Ils disent que dans notre atmosphère des engins extraterrestres ont été délibérément dématérialisés, de façon exogène, par des êtres à technologie plus avancée. L’avance technologique de certaines races sur celle des Ummites semble parfois très importante :

« Dans un des cas, la finesse résolutive des faisceaux d’ondes gravitatoires émis par eux, avec sans doute comme objectif l’obtention d’une image fidèle de la structure interne de notre vaisseau, était si extraordinaire (à tel point que nos propres équipements détecteurs furent incapables de la mesurer) que, conscients de notre infériorité technique, nous dûmes recourir à l’inversion de la masse… » (Pour fuir.)

Les « Marionnettistes » guident depuis longtemps l’humanité. Cultiver et protéger la vie et l’émergence de la conscience est la tâche dévolue à toute race ayant atteint un niveau supérieur de conscience et de technologie. Ils sont moralement contraints à faire ce qui est en leur pouvoir pour éviter que le pire ne survienne sur Terre.

Il leur est impossible d’intervenir au grand jour puisqu’il y aurait alors une prise de conscience collective de l’humanité qui équivaudrait à une catastrophe ethnocidaire. L’humanité n’est pas prête au contact, et les prévisions sont pessimistes : développement des mouvements religieux obscurantistes, volontés guerrières des stratèges américains…

Les « Marionnettistes » s’imposent une contrainte forte, celle de respecter la liberté humaine, individuelle et collective, au travers de la libre autodétermination des peuples. Ceci pour 2 raisons principales :

C’est d’abord une question morale et d’éthique. Le respect de la liberté sous toutes ses formes est un « composant fondamental de la progression » de l’Univers.

C’est ensuite une question stratégique. Laisser l’humanité commettre son suicide, et intervenir au moment approprié pour la sauver, fera endosser aux Terriens l’entière responsabilité et apportera l’entière légitimité au sauvetage des Marionnettistes. Ce qui aura pour effet de minimiser les implications négatives du contact forcé. Alors qu’une intervention « marionnettiste » prématurée, par mesure de précaution avant l’autodestruction de l’humanité, soulèverait « le doute et l’amertume ». On se poserait en effet la question de la légitimité de l’intervention, et beaucoup d’individus se révolteraient contre l’envahisseur animé de prétendues bonnes intentions.

« Pour la stratégie Marionnettiste, la péréquation d’ensemble est celle-ci : s’ils n’interviennent pas, l’humanité s’autodétruit. S’ils interviennent, l’humanité subit un terrible choc ethnocidaire équivalant à une destruction. La marge de manoeuvre est extrêmement étroite, d’autant que la situation sur Terre ne laisse guère d’espoir d’amélioration dans les années à venir, celui d’apporter la stabilité sociale nécessaire à l’innocuité d’une prise de contact. Par conséquent, des manoeuvres subtiles sont nécessaires.

Plusieurs plans d’intervention directe en cas de crise sont mis au point par diverses ethnies. Au cas où l’irrémédiable se produirait, un plan serait choisi parmi l’ensemble des propositions, et la gouvernance de la Terre serait accordée à une ethnie proche des Terriens sur la route de l’évolution. » (C. Seval)

Les Marionnettistes peuvent donc être définis comme étant une ethnie ou un collectif d’ethnies ayant pris en charge le guidage historique de l’humanité, ainsi que la conduite des opérations de contact et de sauvetage de notre espèce.

Dans une lettre datée de 2003, les Ummites disent que pour tout voyage exploratoire qu’ils désirent effectuer, ils ont comme règle tacite de référer aux êtres plus évolués avec lesquels ils sont en contact :

« La règle est encore plus forte en cas de volonté d’incursion dans le réseau social d’une planète à OEMMII non voyageurs : nous sommes tenus moralement d’en faire mention officielle auprès de nos frères galactiques, avec les motivations légitimes qui nous la semblent imposer. Il est fréquent, au vu de notre relative inexpérience, qu’un voyage soit déconseillé. Les motivations de ce refus sont rarement explicitées, mais nous nous y tenons strictement. Dans ce cas nous différons notre mission en attente d’un accord ultérieur. Nous avons toujours appliqué ce principe depuis un malheureux accident qui eut lieu lors de notre deuxième voyage d’exploration qui se termina par la mort atroce de nos frères, tués par les habitants autochtones de la planète.

Nous avons l’accord de nous immiscer au sein de votre réseau social depuis votre année 1948. Auparavant tout accord pour visiter votre système stellaire nous avait été refusé. Nous ignorions jusqu’à votre existence. Nous en comprenons aujourd’hui les raisons car vous vous trouviez dans une phase critique de votre histoire qu’il vous fallait surmonter seuls. »

Nous avons donc, ici, la confirmation de la manifestation d’un certain ordre hiérarchique au sein de l’« ethnodiversité ». On peut supposer, note Christel Seval, que celui-ci se fonde sur l’ancienneté, l’avance technologique et spirituelle. En tout état de cause, le peuple ummite doit, avant toute action dans l’espace terrestre, en référer à un niveau supérieur constitué d’êtres de l’Espace plus évolués, ce que Seval appelle le Niveau Supérieur. Il s‘agit d’obtenir l’autorisation nécessaire…

Les Marionnettistes sont-ils identifiables au Niveau Supérieur ? Ou ce dernier intègre-t-il dans sa collégialité les Marionnettistes ?

Il apparaît évident qu’avant de pouvoir s’amorcer, un contact officiel ummite avec notre civilisation devra recevoir l’approbation du Niveau Supérieur, et que ce contact serait l’occasion d’un contact pluriethnique de plus vaste ampleur. (24)

 


Classement des ethnies

Afin de définir ce qu’est une intervention au regard d’une ethnie extraterrestre, prenons en compte les 2 objectifs suivants :

• La participation au processus de contact officiel avec l’humanité.

• La participation aux diverses activités de sauvetage de notre espèce et de son biotope.

On peut établir une classification des ethnies en fonction de leur degré d’évolution, d’ancienneté, d’avance technologique et spirituelle. Christel Seval distingue ainsi 4 possibilités :

N1 : Non interventionniste, Niveau Supérieur

N2 : Non interventionniste, Niveau Inférieur

I1, Interventionniste, Niveau Supérieur

I2, Interventionniste, Niveau Inférieur

Les grands processus identifiés, mis en œuvre par les ethnies extraterrestres dans l’espace terrestre, sont les suivants :

• Etudier la Terre et l’humanité : I1, I2, N1, N2.

• Contacter et/ou surveiller d’autres ethnies : I1, I2, N1, N2.

• Dénoncer les activités « technomilitaires » : I1, I2.

• Injecter de l’information « exiobiotique » dans le réseau social terrestre : de l’information en provenance d’I2.

• Faire prendre progressivement conscience à l’humanité de l’existence extraterrestre et préparer le contact : I1, I2.

• Organiser une mise sous tutelle éventuelle de l’humanité : par I2 sous la surveillance d’I1.

• Elargir la conscience d’une partie des humains et préparer leur « hybridation mentale » en vue d’un contact prématuré : I1, (I2 ?).

• Orienter l’évolution de l’humanité au long de l’histoire : I1. (25)

Alain Moreau


Références :
1. « Marianne », n° 328, août 2003, pp. 62-63.
2. « Science et Vie », n° 1058, novembre 2005, p. 125.
3. « Ciel et Espace », n° 426, novembre 2005, pp. 38-39.
4. Pierre Guérin, « Lumières dans la Nuit », n° 314, 1992, pp. 3-5.
5. Christel Seval, « Extraterrestres, Contact et Impact », JMG éditions, 2006, p. 21.
6. Ibid., p. 89.
7. Ibid., p. 118.
8. Ibid., p. 129.
9. Ibid., pp. 137-138.
10. Ibid., p. 206.
11. Ibid., p. 222.
12. Ibid., p. 235.
13. Ibid., p. 257.
14. Ibid., p. 259.
15. Ibid., pp. 261-262.
16. Ibid., p. 263.
17. Ibid., p. 267.
18. Ibid., p. 275.
19. Ibid., p. 276.
20. Ibid., p. 279.
21. Ibid., pp. 279-280.
22. Ibid., p. 282 ; Christel Seval, « Le Plan pour Sauver la Terre », JMG éditions, 2005, p. 256.
23. C. Seval, « Extraterrestres, Contact et Impact », op. cit., pp. 282-283.
24. C. Seval, « Le Plan pour Sauver la Terre », op. cit., pp. 299-301, 359-360, 366-367, 357-359, 362.
25. Ibid., p. 363.

A noter :

 dans Probleme du non contact

Une partie du texte ci-dessus a été publiée dans le numéro 321 de la revue « Le Monde de l’Inconnu », paru en juillet 2006 (mais daté d’août/septembre 2006), pp. 18-23.

 

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